Claire de lune-Beethoven

A ce contacte la jeune fille sursauta et releva la tête. L'idole troublée par ce sursauts retira immédiatement sa main. Le parapluie qu'il tenait lui cachait le visage. Elle le fixa déconcerté par son geste. Après quelques longues secondes il dégagea enfin le parapluie pour croiser le regard de la jeune fille. Ils se contemplèrent ainsi quelques minutes, seul, sous la pluie toujours battante.

Tout à coup le jeune homme se releva et lui tendit son parapluie. D'abord perplexe elle fini par le prendre et il parti.

Mais après quelques pat, il sentit quelque chose le freiner. Il se tourna pour faire face à la jeune fille qui tirait sur son sac. Le parapluie était tombé sur le trottoir. Elle n'osait pas le regarder et lui hésitait à bouger. « Help me.. » murmura elle les yeux toujours baissé. Elle resserra son emprise sur le sac du jeune homme. Elle avait peur qu'il parte, qu'il la laisse à nouveau seule dans les ténèbres d'une ville inconnue. Il ne savait pas quoi dire, alors il luiprit la main pour qu'elle le lâche. Puis il murmura à son tour : « Sorry.. » mais il s'arrêta nette lorsque la fille posa ses yeux rougis par les larmes dans les siens. Ils étaient remplis de détresses et de fièvre. Le coeur du garçon seserra. Sans mot il lui prit la main, ramassa le parapluie pour pouvoir les abriter de la pluie. A bout de force elle le laissa faire
.
Ils marchèrent quelques minutes main dans la main, lui menant la marche et elle le suivant sans rien dire. Il sentait que la main de la jeune fille trembler de froid, désireux de la réchauffer il chercha du regard un endroit encore ouvert pour s'y arrêter. Il trouva alors un salon de thés allumé de l'autre côté de la rue. Ils s'y dirigèrent rapidement. Le salon était vidé de tout client, seul la patronne d'un certain âge était à son comptoir. Lorsqu'elle les vit elle s'écria :
« Mon dieu, vous êtes tout tremper ! Tenez séchez vous et allez vous installer sur les coussins. Je vous apporte un thés bien bien chaud. » Dit-telle en leur tendant des serviettes.

L'idole commença à sécher l'étrangère, avant de se sécher lui même. Puis il la traîna jusqu'à l'une des tables basses où ils s'assirent de part et d'autre sur des coussins moelleux. Ils ne se parlaient pas, ils se regardaientjuste mutuellement et cela suffisait. Ce moment n'avait pas besoin de mot tant il était beau. De toutes les manières ils n'auraient put se comprendre du fait de leur différence de langue. Leurs regards et leurs gestes qu'ils soient futiles ou non, parlaient pour eux. La vieille dame revint avec le thés qu'elle leur servit, puis ralluma le feu, qui réchauffa la pièce.


L'ambiance était chaude et tendre. Tout à coup la jeune fille se leva pour s'asseoir près de son chevalier servant. Elle lui prit la main, et avec le bout de l'un de ses doigts lui écrivit quelque chose sur la paume de la main. Il necomprit pas ce qu'elle avait marqué. Voyant qu'elle avait fait une erreur dans l'écriture de ce mot qu'elle voulait tant lui dire elle le lui murmura : « Gansamida ». Il sourit trouvant son geste mignon et prit à son tour la main de la jeune fille pour le lui écrire correctement. Lorsqu'il finit, elle contempla sa main les yeux pleins d'émotions, puis la referma tout doucement et la posa sur son coeur. Elle laissa alors sa tête tombé sur l'épaule du Vieux Maknae, pour s'endormir quelque seconde plus tard brûlante de fièvre.

Je me réveillai dans des draps doux et agréable qui sentaient le jasmin. Encore endormie je me retournais plusieurs fois sur moi-même. Au bout d'un certain temps je me rendis conte que quelque chose clochait : Je ne savais pas où j'étais et encore moins ce que je faisais là. A une vitesse folle je tentais de me remémorer les événements de la veille. Quand tout me revint en mémoire je n'avais toujours pas la réponse à ma question. Ne sachant pas quoi faire je m'assis au bord du matelas et j'attendis que quelque chose se passe. Je regardais autour de moi, le décors était plutôt traditionnelle et simple. Sur le meuble d'en face était posé une statuette, curieuse je m'approchai d'elle.
Mais lorsque je me levai, je ne sentis pas mes jambes, elles étaient fatiguées et fragilisé. Je retombai sur mon lit dans un bruit sourd. C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit et que le garçon de la veille apparut.
Il était.. Il était..torse nue...J'eus soudain très chaud et je virai rouge. Je n'avais jamais vue un torse aussi bien sculpté que celui-ci. Je le fixais à moitié gêné et a moitié admirative. Lorsqu'il s'en rendit conte il sortit en cout de vent de la pièce tout aussi gêné que moi et revint avec un vieux t-shirt. Nous étions à présent tous les deux gênés. Nos regards se croisèrent et on éclata de rire. Je n'avais pas ri de la sorte depuis tellement longtemps, je me sentais comme en sécurité.. Quel drôle de sentiment...
Quand nous nous arrêtâmes de rire, il vint s'asseoir à côté de moi. Il commença à parler naturellement en coréen comme s'il avait oublié que j'étais une étrangère. Je ne dis rien, trouvant la situation marrante j'avais le sourire aux lèvres. Et comme je ne répondais pas à ce qui devait être une question il jeta un regard interrogateur vers moi. Il comprit alors son erreur et posa sa main sur sa bouche tout en rigolant. Notre fous rires recommença de plus belle.

« -Désolé, j'avais oublié que tu ne parlais pas coréen.
-Ce n'est pas grave, c'était drôle. De plus il faut que j'apprenne ta langue. » Lui confiais je dans un anglais maladroit. Il continua :
« -Comment tu t'appelles ?
-Maya et toi ?
-Chan...Comment appelleras tu ton fils plus tard ?
-Heu...Tom, je pense. Pourquoi ? Demandais je, un peu perplexe par sa question.
-Appelle-moi, Tom alors. » Me dit il en souriant.
Je voyais bien qu'il ne voulait pas me donner son vrai prénom mais je n'insista pas, j'avais trop confiance en lui pour douter. Après tout ce n'était pas mon problème.
On discuta un moment, discussion dans laquelle je parlais surtout de moi et du pourquoi de mon état pitoyable lors de notre rencontre. J'appris que j'avais eu une forte fièvre et que j'avais dormi environ une journée et demie. Il me raconta que la dame âgé du salon de thés nous avez recueillit en voyant l'état dans lequel j'étais. Elle s'était même occupé de moi pendant tout mon sommeil. Nous étions dans l'arrière boutique du Salon.
Tom était allé la voir pour lui dire que j'étais réveillé. Elle nous appela quelques temps plus tard pour manger. Elle avait préparé une soupe, Tom m'expliqua que c'était une soupe que l'on servait au malade pour qu'ils se rétablissent plus vite. La grand-mère était très prévenante et maternel avec moi. Elle me rappelait ma grand-mère malgré nos différentes langues. Tom traduisait pour nous.
Le lendemain Tom et moi étions allés à l'aéroport dans le but de retrouver mes papiers. Il s'était habillé de manière étrange on aurait dit un SDF. Il était assez spécial comme type, un peu paranoïaque sur les bords, car il regardait toujours autour de lui comme s'il était suivi. On retrouva mes affaires mais l'argent et la carte bancaire avait disparu.. On aurait pu s'en douter...

Les jours passèrent à une vitesse folle et nous nous étions créée un quotidien à trois. Il m'avait appris un peu de sa langue et moi de la mienne. Nous étions très complice avec Tom, on se comprenait d'un seul regard. Notre vie ce résumé à être ensembles, à s'occuper du salon de thés et de la grand-mère. Nous vivions ensemble que depuis cinq jours, mais nous ne pouvions nous passer l'un de l'autre. On déjeunait ensemble, on faisait les coursesensemble, nous faisions la vaisselle ensembles et jusqu'à tard la nuit nous restions ensembles. Je n'avais jamais était aussi proche de quelqu'un en si peu de temps. J'avais l'impression que rien pouvait nous arriver et je priais pour.

Mais cette vie prit une toute autre réalité à ce moment-là : Tom préparait le repas pendant que je coupais les oignons devant la télé. Il y avait une émission orientée sur les peoples et la présentatrice dit : « Un des membres du boys band 2PM a ... »