Note de l'auteur : j'espère que vous aimerez cet OS qui ne ressemble pas à mes autres travaux..... excusez mes fautes d'orthographe ou autre... Bonne Lecture ~

Sans me rendre compte de quoi que ce soit, je me retrouve dans ce parc. Il a bercé mon enfance, celle que je n’aurais jamais dû finir. Ces enfants qui jouent me rappel mon passé : simple et sans problème. En ce temps-là, j’étais heureuse et entouré d’être aimé. Je ne me souciais pas du regard des autres et avais la joie de vivre. Je souhaite revivre ces moments à l’infini, loin du mépris et de l’égoïsme de ce monde. Maintenant, je suis au milieu de personnes qui se disent être mes amis mais qui m’abandonnent dans les moments difficiles. Le décès de mes parents, ma maladie, j’endure seule ces souffrances. Je ne me suis jamais plainte, je me contente de sourire pour ne plus faire face à l’hypocrisie. Perdu dans mes pensées, je ne t’ai pas vu t’approcher de moi. Quand mon regard a croisé le tien, mon cœur s’est senti plus léger. Tu es là, tu t’assis près de moi sans un mot. Ton sourire ne quitte pas ton visage. Il est si radieux et pure que j’en ai les larmes aux yeux. En quelque heure, j’ai su que je ne serais plus jamais seule. Je t’ai rencontré au moment où j’en avais le plus besoin. Tu as su me redonner la force de sourire et d’être heureuse.

Nous vivons une vie heureuse, calme et aimante. Je n’envie plus mon enfance car je vie pleinement ces moments avec toi. Chaque jour est ensoleillé par tes rires accompagnés des miens. Mes sourires ne sont plus un masque. Cette relation, ma vie est un miracle depuis ta rencontre. Ton regard sur moi est vrai et ne cache aucune pitié comme les leurs. Tu arrives à me faire oublier les conditions dans lesquelles je vie. Ma maladie est toujours là, mais je n’en souffre plus et l’ai accepté. Les moments passés auprès de mes parents sont maintenant de merveilleux souvenir et ne sont plus un poids qui ronge mes nuits. C’est pourquoi je ne comprends pas leur comportement, leurs mots douloureux à notre égard. Mes « amis », je ne les côtoie plus. Ils n’acceptent pas mes sentiments pour toi et me jugent. Pourquoi n’acceptent-ils pas notre couple ? J’ai remarqué leur regard plein de doute et de peur mais j’en ignore la cause. Certain me disent d’arrêter ma comédie et de me réveiller, mais je suis pleinement consciente. Je ne me souviens pas d’avoir vécu un tel bonheur auparavant. Je ne sais pas si c’est la jalousie ou le mépris qui les dictent mais nous les ignorons.

J’ai beau ne pas m’en intéressé et utiliser ta force, je les entends et sa me blesse. Alors que je te quitte, à mon plus grand regret, pour aller me reposer, je me retrouve seule face à ce monde. Je ne peux pas croire leurs paroles. Ce ne sont que des mensonges. Oui, un mensonge pour me blesser. Pourquoi n’es-tu pas auprès de moi lors de cette épreuve, de ce choc ? Ils m’oppressent, me contraignent à les écouter. Je n’en peux plus, je ne peux que fuir. J’ai beau t’appeler, te cherchais, je ne te trouve pas. Mon cœur a du mal à suivre ma course effréné pour te rejoindre. Je suis de nouveau dans ce parc qui abrite tous nos souvenirs mais tu n’es pas là. Leurs dires ne sont pas possible, tu es réel et si beau. Comment ne peuvent-ils pas te voir ? Comment peuvent-ils me dire que tu n’existes pas ? Je t’ai tellement contemplé, comment pourrais-tu être irréel ? Tes lèvres délicates et douces ne seraient qu’un rêve ? Je ne peux pas y croire. Alors que j’essaie de te contacter, mes yeux restent pétrifié sur l’écran de mon mobile. Sur nos photos, je suis seule, ta présence à mes côtés a été effacée. Je ne veux pas que tu disparaisses, que tu me quittes. C’est peut-être égoïste de ma part mais je ne souhaite pas d’une vie sans ta présence. Cette sensation de vide dans mon cœur me fait sombrer dans ma maladie et la douleur. Le doute s’empare de moi. Leurs regards, leurs chuchotements ont trouvé une explication. Ils n’étaient pas contre nous mais contre moi et ma folie. Je revoie le regard amusé des enfants qui tournaient autour de nous, de moi. Je les pensais curieux face à un couple d’amoureux. Mais ils se ravisaient de contempler une folle. Je me demande si mon amour pour toi est réel. Tout est empreint au doute désormais. Je suis blessé au plus profond de moi, de mon âme. Pourquoi n’es-tu que le fruit de mon imagination ? Comment ai-je pu être aussi bête pour ne me rendre compte de rien ? Les gens qui passent doivent me prendre pour une folle. J’en suis une, je rie au éclat comme une idiote au milieu d’un parc. Moi qui pensais ne plus être seule à ta rencontre, enfaite, je n’ai jamais cessé de l’être. Je n’ai fait qu’imaginer une histoire d’amour.

Face à ce monde, je t’ai oublié. Je suis redevenu la fille qui porte un masque, paumé et seule. Je suis identique à la fille j’étais avant ta création. Je fais celle qui n’a rien vécu lors de ces derniers mois. Mon entourage a mis cette folie sur le compte de ma maladie et de l’absence de mes parents. Je pense que ça provient plutôt de leur hypocrisie mais je ne le regrette pas. Alors que j’étais seule sur ce banc tu m’avais rejoint, comme lors de notre première rencontre. Depuis, notre relation est cachée. En apparence je suis celle qu’il souhaite voir, mais je suis celle qui t’aime. Même si ce monde me dit que tout est faux, que ton existence n’est qu’un délire, je tien à toi. Moi, je vois ton beau visage, je sens ton doux parfum, je contemple ton sourire, je frôle ta délicat peau. Même si il s’agit de mon imagination qui me joue un tour, il est merveilleux et je ne souhaite pas redevenir saint d’esprit. Je veux bien être enfermé, damné si je continue de te voir. Je suis peut-être folle mais je t’ai. Je suis tombée amoureuse d’une illusion, d'une utopie, d’un rêve. Mon esprit t’a créé et je ne le regretterais jamais. Tu me corresponds, me comprends, prends soin de moi. Je ne souhaite pas quitter tes bras et t’oublier. Je te garderais et t’imaginerais toujours à mes côtés. C’est égoïste, mais je vais rester auprès de toi jusqu’à ma fin. Pour eux, tu n’existes pas, pour moi, tu es bien réel et mon amour insondable. I see you…