A l'international, ça doit être l'un des quatre gros acteurs majeurs de l'industrie du disque : Universal, Sony BMG, EMI ou la Warner..
En Asie, aucune idée. Je pense que le Japon a dû être pris en compte, donc certainement une major japonaise ( appartenant à l'un des ténors mentionnés précédemment, à tous les coups.. ).
La SM est juste plus maligne que les autres, ils savent exploiter les ressources du monde 2.0 et s'adaptent aux nouvelles technologies. Les dinosauraus-majorus, elles, prennent 200 ans à s'adapter au climat actuel car elles sont frileuses et ne veulent pas perdre de blé. Alors qu'en y réfléchissant à deux fois, on voit bien qu'il y a au contraire un max de pognon en terme de e-market.
.. mais comme ils sont un peu couillons, voilà. Ils ne réfléchissent pas sur du développement d'artiste à long terme, ils prévoient sur du court terme : sur une base de 6 mois, voire 1 an si omg, c'est ze poule aux oeufs d'or de l'été. Forcément, avec une telle logique, difficile de résister aux assauts d'une major comme la SM.
Pour l'instant, ils en sont restés à l'Asie mais on voit bien que l'hallyu est en train de se démocratiser de plus en plus. On sent également la politique d'export de la SM, qui se précise davantage au fil du temps : ils ont d'abord visé le Japon ( Boa + DBSK ), ensuite la Chine ( Exo ) et la suite, j'imgine qu'elle variera en fonction des retours : soit les USA, soit l'Europe. De toute façon, si ça fonctionne, l'un suivra l'autre.
Ajouté à ça une maîtrise évidente des techniques de promo virales : présence sur tous les sites majeurs, visibilité ++, fanservice, etc.. il faut savoir qu'à la base, Twitter et Facebook ne sont pas des outils spécialement populaires en Asie. Mais là encore, la SM a pris le contre-pied en commençant, petit à petit, à disséminer ses artistes sur ces deux supports, et ce dans un but promotionnel visant clairement l'Occident ( Europe + USA ). L'émergence des artistes SM ( et d'autres ont suivi dans la foulée ) est super récente si vous faites bien attention. Avant 2011, allez 2010 si on veut pousser au max, il n'y avait pratiquement aucun artiste K-Pop sur Facebook ou Twitter. Et si on y regarde de plus près, les SM Town et autres Music Bank qui ont suivi à l'international sont étrangement tombés en même temps ; p
Mouais. La SM en a juste dans le cibouleau et s'adapte aux exigences des marchés auxquelles elle souhaite s'attaquer. Ce que les majors occidentales n'ont encore toujours pas compris.
Même pas dans leur propre pays.