CHAPITRE29
« Point de vue d’Amaya »
Durant le repas, on ne cessait de rire. On parlait de tellement de chose. Il m’a même raconté avec plus de précision la façon dont Yo Seob avait fait tomber le pantalon du leader. J’en ai tellement rie que j’en eu presque les larmes aux yeux. En jetant un léger un coup d'oeil dehors quand j'aperçu le ciel devenir de plus en plus gris.
« -On devrait peut être rentrer, proposais-je »
Il releva son regard vers moi, surement qu’il était étonné et a pensé que je m'ennuyais avec lui. Mais si c’était le cas, il avait peut être vite changé d’avis en voyant le temps.
« -Oui, ce serait plus sage »
Aussitôt dehors, il me proposa de me raccompagner chez moi avec sa caisse. Sans hésiter, j’acceptai avec un grand sourire.
Installée près de lui, dans l’avant de la voiture, je me souvenu que Leila m’avait demandé d’acheter des pommes de terre. Mais je n’arrivais pas à me souvenir de la quantité. Fallait que je l’appelle pour le lui demander. J’entre-ouvris mon sac à main pour prendre mon portable dans la petite poche où j’avais l’habitude de le mettre. Je fus plus que surprise de voir que je ne l’avais pas placer là. Je me mit à fouiller dans mon sac à la recherche de mon téléphone. HyunSeung ne tarda pas à remarquer que ça n’allait pas vue que je déstressais sur mon sac.
« -Ca ne va pas ? Demanda t-il.
-Je ne trouve pas mon portable.
-Tu l’as surement oublié chez toi.
-Oui
-Tu veux que je te prête le mien ?
-Non, c’est bon, ce n’est pas important. »
« Point de vue de Leila »
J’étais assise sur le canapé tremblant de froid. Ce n’était pas que mon visage qui était inondé par les larmes. Mon corps et mes vêtements eux aussi étaient mouillés par la pluie. Mais franchement, de ça je me foutais. J’étais tellement anéanti que je n’y avais même pas prêté attention. Même les bruits des clés qui tombaient n’avaient réussi à me faire penser à autre chose.
« C’est moi, j’ai acheté 2 kg de pomme de terre, commença Amaya en apparaissant dans le salon, j’espère que c’est suffisant.»
Elle se crispa quand elle entendit le « Oui, ça suffit » amortit que je prononça. Elle tourna son visage vers moi en déposant le sac de pomme de terre sur la table avant d’accourir précipitamment vers moi.
« -Leila, ça va ? Qu’as-tu ?
-C’est… »
J’avais une si grande difficulté de parler de ça.
« -C’est ?
-Gi Kwang…
-Oh mon Dieu ! Il t’a trompé !
-…oui… »
Je fondu en larme et enfouis mon visage entre mes doigts.
« -…mais…ce n’est pas le pire…
-Attends, ne m’en dit rien. Fit Amaya en s’asseyant, vas-y maintenant.
-C’est…c’est avec Rumi…
-AIGO ! Je savais que c’était une p*tasse cette fille.
-Mais ça c’est par ce que tu ne l’as jamais rencontré »
J’arrivais à parler avec beaucoup de difficulté. Chaque mot prononcé était entre deux gros sanglots. Amaya s’assit près de moi en me prenant dans ses bras.
« -Elle était pourtant gentille, dis-je
-Les pires sal*pes sont toujours gentille. »
Je me souvenu à cet instant comment avait réagit Amaya quand elle m’a vue pleurer. Pourquoi m’avait-elle demandé ce qui n’allait pas alors que c’est elle-même qui m’a demandé d’aller les voir.
« -Amaya, pourquoi fais-tu comme si tu ne savais rien ? »
Elle me relâcha puis regarda un peu étonné.
« -Comment ça ? Je ne comprends pas.
-D’ailleurs, pourquoi m’as-tu écris en Coréen aujourd’hui ?
-De quoi parles-tu ?
-Ne - Fais pas genre, c’est toi qui m’as dit d’aller là-bas.
-Mais non, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
-C’est pas toi qui m’a envoyé le SMS avec TON numéro ?
-Non, d’ailleurs j’ai même oublié mon portable à la maison.
-…quoi ? Ce n’est pas toi ?
-Non, je ne t’ai rien envoyé.
-Mais alors…qui est-ce ?
-surtout comment avec mon numéro ? »
*Point de vue d’Amaya*
Il est vrai que je ne connaissais Leila que depuis peu de temps mais jamais je ne l’avais vue dans un tel état. Ca me faisait mal de la voir ainsi.Même si j’avais vue cette Rumi avec Gi Kwang, je n’aurais jamais été assez insensible pour le dire à Leila. Pourquoi ? Par ce que j’aurais su que ça allait la blesser profondément. Je ne connais pas leur histoire, comment on t-il finit ensemble ou encore s’ils avaient surmonté des épreuves. Ce dont j’étais certaine, c’est qu’elle l’aimait réellement, ça je l’ai su quand je l’ai vue le regarder. Rien qu’à son regard (à Leila) je pouvais m’imaginer à quel point elle pouvait l’aimer.
« -Leila, tu ne dois pas abandonné.
-hm ?
- Cette Rumi veux te prendre Gi Kwang et toi tu te laisses faire.
-Que veux-tu que je fasse ?
-Surement pas la regarder te le prendre. C’est aussi peut être un malentendu, tu devrais aller voir Gi Kwang et mettre les choses au claire.
-…tu as peut être rais-
-Bien sûr que j’ai raison, parle-lui de ça.
- D’accord, je vais l’appeler plus tard
-NON ! Tout de suite Leila, tout de suite. »
Je me levai pour aller prendre mon téléphone quand je me souvenu que ce dernier ne devait surement pas être ici mais chez cette personne. Mon regard se posa alors sur celui de Leila, je le saisi et le tendit à Leila. Elle me regarda pendant un court instant puis pris le téléphone après une grande hésitation.
« -Comment vais-je faire ? Me demanda t-elle.
- Donne-lui rendez-vous.
-Et si…il était avec el-
-Dis pas de sottises, allez grouille toi. »
Elle composa le numéro, je voyais instantanément ses points se serrer.
« -Yobo…séyo ?
-…
-Hum, désolé,je te dérange ?»
Je lui fis alors signe de la main de mettre le téléphone en haut parleur, ce qu’elle fit directement.
« -Pas vraiment, ça va ? Tu as une voie bizarre aujourd’hui. Dit-il.
-En faite, je…je veux te parler, on peut se voir aujourd’hui, maintenant.
-Leila…je suis vraiment désolé mais là, je suis occupé. Mais on peut remettre ça à demain, hm ?
-Mais…je…
-Allez, ma chérie, passe une bonne soirée, je dois te laisser.
-…
-*Raccroche* »
Leila releva sa tête vers moi, pourtant ses larmes s’étaient séchées mais ils étaient en train de refaire surface.
« -Tu vois, me dit-elle, il est avec elle. »
Que pouvais-je faire ? Ce n’était que de la faute de Gi Kwang, la négliger à un moment si important. Je ne pouvais pas dire qu’il n’était pas avec elle, même pour rassurer Leila car ça n’aurait servi à rien.
« Point de vue de Gi Kwang »
Après l’appel de Leila qui avait l’air très étrange, je me remis à consoler Rumi qui ne cessait de pleurer. On s’était installé dans un café, bien au chaud, puisqu’il s’était mis à pleuvoir.
« -Rumi, tu devrais aller chez la police.
-NON ! Enfin…je…je veux dire…qu’il va me retrouver tout de même et…
-Pourtant c’est la seule solution, à moins que tu quittes la Corée.
-Je suis si triste…de devoir fuir par ce qu’il y a personne qui pourra me protéger…
-Il y a ton frère.
-Mon frère ? Il se fou de moi.
-Si tu le dis.
-Mais…Gi Kwang…toi…tu…on est ami non ?
-Oui, et ?
-Pourquoi ne me protégerais-tu pas ?
-J’ai déjà qui protéger.
-Mais elle, elle n’a pas besoin de protection…alors que moi, j’ai toujours été seule, regarde, même toi, mon ami, tu m’abandonnes…je n’ai qu’une envie à cet instant Gi Kwang.
-La quelle ?
-Je…j’ai envie de mourir…tu ne sais pas à quel point de souffre. J’ai mal, tu sais très bien que je n’ai jamais eu d’ami, et ceux que j’ai eu ont tous finit par m’abandonner…je pensais que tu étais différent, que toi tu resteras près de moi quand j’aurais besoin de toi…mais ça me fait horriblement souffrir de remarquer que…toi…tu es comme les autres…que toi aussi tu veux m’abandonner…je…je veux mourir…je…
Je n’en pouvais plus de l’entendre, j’avais de la peine pour elle, c’est vrai qu’à chaque fois qu’elle se faisait des ami(e)s, ils finissaient tous par l’abandonner. Et quand je pensais qu’actuellement je suis son seul ami, je n’avais aucune envie de la décevoir comme tous ces autres. Je lui pris ses deux mains ce qui l’empêcha de continuer. Elle me regarda dans les yeux comme moi je le faisais.
« -Qui t’as dit que je vais t’abandonner ? Tu l’as toi-même dit, je suis ton ami. Je te protégerais Rumi, je te protégerais. »
*Point de vue de Rumi*
« -Qui t’as dit que je vais t’abandonner ? Tu l’as toi-même dit, je suis ton ami. Je te protégerais Rumi, je te protégerais. »
C’était la première fois qu’il me disait quelque chose comme ça…non…c’était la première fois que QUELQU’UN me disait qu’il allait me protéger. Ses mots m’avaient touché le cœur tellement fort que j’eus les larmes qui sortirent de mes yeux. Mais cette fois, ce n’était pas ces larmes d’actrices, c’était des vrais larmes.
« -Tu…me…
-Oui. »