Un mini-OS que j'ai fait y'a un ou deux mois pour un concours FF, elle traînait sur le PC me suis dit "Tiens ? Si je la postais ?"
J'aimerais bien votre avis~ ^^
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CAFE.
Auteure : Lina (Uial).
Genre : OS {One-Shot}.
Disclaimers : Les paroles des chansons ainsi que le groupe cité ne m’appartiennent pas. Seule l’idée de cette histoire ainsi que le personnage principal (et quelques secondaires) m’appartiennent.

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Bien.

Si vous êtes là, c’est pour lire mon histoire…

…Histoire que je commence d’ailleurs de la manière la plus insipide qu’il soit, mais qu’importe.

Au fond, ce qui compte n’est pas la forme n’est-ce pas ? (Notons mon jeu de mot « fond »/ « forme »).

Cette courte histoire n’est pas sur mon humour, rassurez-vous… Elle est sur eux.

Eux ? Mais qui ? De quoi parle-t-elle ?

Forcément, lorsqu’on introduit ni les personnages, ni le cadre de l’histoire, c’est plus difficile de comprendre. Mais, qu’importe, tout sera éclairci bien assez vite.

Ce qui m’est arrivé n’est pas banal. La situation aurait pu l’être pourtant, elle avait tout pour…

Je n’ai jamais mis un pied en Asie, à vrai dire, je ne suis jamais sortie de ma ville et ses alentours. Pour pouvoir m’échapper, je m’étais crée un monde, entièrement virtuel et m’étais bâtie une vie, tout autre et extrêmement différente de ce que je vivais tout les jours. Tout, absolument tout reposait sur deux choses : mon ordinateur et mon modem internet. Ces deux petites choses noires contenaient toute une vie, tous ce que j’avais construits en sept ans. Ma passion ? L’Asie, puis leurs « dramas », ces séries asiatiques à succès dans ces pays-là, puis la nourriture, la musique et finalement… Eux. J’étais inscrite sur divers forums, fanclubs, sites sur eux… Je jouais à des jeux en lignes, parlaient à des passionnés comme moi, écrivais des histoires sur une virtuelle rencontre avec eux…

Je ne m’appelais plus Dana mais « Dan'~ ». Je ne vivais plus dans mon petit patelin de campagne dont le nom autant que l’emplacement était inconnu de l’être humain lambda.

A l’école, j’avais quelques amis depuis plusieurs années, mais aucun qui comprenait vraiment ce besoin que j’avais de m’évader et cette passion que j’avais développé. Je ne la cachais pas, je ne l’avais d’ailleurs jamais fait. Ceci faisait partie complète de moi, on m’acceptait avec ou pas. Cela excepté, j’avais une vie rangée, d’adolescente de 17 ans tout ce qu’il y a de plus normal : je sortais avec mes amis, allais au lycée, préparais mes examens, bref, plus banal, il n’y avait pas.

Je n’étais pas ce genre de fan très actifs qui envoient des lettres, suivent leurs idoles à la trace… J’étais plus le genre « discret », je les écoutais, je les regardais mais pour moi, comme ils ne se doutaient même pas de mon existence, comme ils ne se doutaient même pas que quelqu’un, perdu au milieu d’un pays si éloigné du leur puisse les aimer, je n’avais aucune raison de me manifester. Que je sois là ou pas, qu’est-ce que cela changerait à leur monde ?

…Au mien en revanche…

Si j’avais su ce qui m’arriverait par la suite, je l’aurais fait…

J’ai toujours été du genre rêveur, le genre à regarder par la vitre avec un air absent, qui est physiquement présente mais mentalement absente. Moi j’étais bien là, dans la voiture de ma mère, à l’écouter (à moitié) me raconter sa journée et à regarder les arbres défiler mais, intérieurement, j’étais à 10 000 kilomètres de là. En Corée, entrain de visiter quelconque lieu touristique, à Taiwan, prenant des photos de Taipei, ou entrain de manger des oranges à Jeju.


Ma mère avait une petite boutique dans la ville voisine qui se trouvait être la capitale.

Le Week-end, je descendais avec elle là-bas et l’aidais à s’occuper du café, des clients… J’étais la fille à tout faire le temps d’un Week-end. Je lavais les carreaux, m’occupais des stocks, du service, faisais la plonge, bref, tout ce qui était nécessaire au bon fonctionnement du magasin.

Lorsque j’avais du temps libre (souvent le soir, un peu tard, lorsque le café désemplissait), je m’installais derrière la caisse et travaillais.

De rares soirs, ma mère sortait avec mon père, en amoureux et me laissais la responsabilité de toute la boutique.

Ca m’honorait, vraiment. J’étais toujours heureuse de rendre service et de diminuer, au moins un peu la pression qui pesait sur ses épaules. Si je pouvais aider au bon fonctionnement et vie de couples de mes parents, j’étais partante !

Ce soir-là était un soir de « responsabilités » pour moi.

J’étais dans la voiture de ma mère, à la radio, une chanson de pop quelconque passait, ma mère parlait du restaurant où mon père et elle allait aller, moi j’étais dans les rues de Séoul à boire un café.

Un « - Nous y sommes chérie ! », me téléporta directement dans l’habitacle de la Volvo de ma mère, une matinée de pluie, un samedi matin.

Ca changeait du ciel ensoleillé de Séoul…

Je sortis de la voiture en courant sous la pluie comme si cela pourrait m’éviter de finir tremper.

J’arrivais sous le préau. Opération « être sèche » ratée. J’étais trempée, ma mère aussi d’ailleurs.

Nous éclatâmes de rire en observant notre reflet dans la vitrine de la boutique. Nous venions de prendre une douche, littéralement !

Nous entrâmes et préparâmes le café, les gâteaux, pendant que ma mère se démenait côté cuisine, je préparais la salle, couvrais et sortais tables, chaises, décoration, passais la serpillère…

En clair, mon samedi était comme tout les samedis de ma vie et se répétait à l’identique.

A 10 heures, nos premiers clients arrivèrent, suivis par des dizaines d’autres. Vers midi, ce fut l’effervescence ! Je ne savais pas où donner de la tête ! Partout on m’appelait, demandait le menu, des conseils… J’eus beau prier pour –par quelconque miracle- me dédoubler, rien ne se fit. Je dû donc tout supporter avec mes quelques collègues…

A 15 heures, nous eûmes tous droit à notre pause (qui était bien méritée). Après avoir débarrassé les dernières tables et laver quelques couverts, je m’allongeais dans l’arrière salle et mis mes écouteurs sur mes oreilles. D’un seul coup, je m’évadais, je rêvais. J’étais en boîte de nuit, dansant avec eux, chantant, m’égosillant les poumons et dépensant toute mon énergie en charmante compagnie sur la piste de danse ! La chanson changea, j’étais cette fois-ci dans un studio coloré, habillée telle une poupée, bariolée de couleurs et je dansais seule, pendant que des photographes me capturaient dans toute les poses. A ma main, une grosse sucette me criait « Mange-moi ! Mange-moi ! ».

La chanson changea de nouveau… Hop ! D’un coup, d’un seul, j’étais dans un film de mafia des années 70, poursuivie par des ennemis invisibles, pendant que derrière moi, quelqu’un jouait une mélodie magnifiques et que ces voix-là chantaient…

« - DANAAAAAAAA ! CLIEEEEEEENTS ! ».

Une fois encore, je battais les records du monde en faisant un Corée/France en deux secondes.

Groumph ! Je n’étais pas la seule à travailler quand même !

Je me levais difficilement en rechignant quelque peu, remis mes chaussures, rajustais ma tenue et allais accueillir les clients avec des gestes tellement répétés qu’ils étaient devenus automatiques.

A 18 heures, ma mère partit rejoindre mon père et se préparer, me laissant la direction des opérations.

A 20 heures, de nouveaux clients arrivèrent, le restaurant ne désemplis pas jusqu’à 23 heures, où enfin, les personnes commencèrent à s’effacer.

Je faisais caissières, serveuse, plonge, j’accompagnais les clients à leurs tables, les accueillais, bref, moi qui voulais me dédoubler, soudain, j’étais vingt personnes en une !

A minuit, tous mes autres collègues (et j’entends par là les différents serveurs et cuisiniers, apprentis etc…) s’en allèrent et me saluèrent.

Je restais donc seule au milieu de la boutique, à faire les derniers comptes.

Je ne sais pas très bien pourquoi, sûrement la pluie et l’orage au dehors, mais je décidais de remettre la fermeture de la boutique à un peu plus tard.

Je montais mes affaires au second étage où se trouvait le bureau de ma mère et un petit lit. Si mes parents rentraient tard, je savais où passer la nuit. C’était assez confortable, j’avais même une télévision et un ordinateur à disposition…

…Pourtant, une fois encore, je dérogeais à mes habitudes et décidais de m’installer, assise en tailleur sur la banquette d’une table, mes cahiers de cours devant moi.

Je travaillais durant une demi-heure quand soudain, une petite sonnerie me sortit de ma rêverie. Je relevais la tête, intriguée, il était minuit et demie, nous n’avions presque jamais des clients à cette heure-là !

Je me rappelais soudain que j’avais oubliée de fermer la porte. Anxieuse, un peu effrayée aussi, je me levais, ignorais mes pauvres pieds qui me faisaient mal à chaque pas, et avançais vers l’entrée.

Devant moi se trouvais cinq hommes, bien couverts, qui riaient aux éclats, totalement trempés eux-aussi.

« - En quoi puis-je vous aider ? », demandais-je, soupçonneuse.

Un braquage, non merci !

Sincèrement, j’avais de plus en plus peur… Ils n’avaient pas l’air bien méchant, ni même armés, mais bon, j’étais seule, nous étions dans un café et personne ne venait prendre un café à presque une heure du matin…

…Enfin presque personne…

Ils échangèrent plusieurs regards puis, l’un d’entre eux s’adressa à moi en anglais :

« - Nous avons été surpris par la pluie. La lumière du magasin nous a attiré, nous nous sommes dit que nous pourrions nous abriter un peu ici… ».

« - Nous aimerions un café, s’il vous plaît. », ajouta le second.

Je les fixais, étonnée. Non, franchement j’étais morte de fatigue, mes devoirs m’attendaient, la boutique était censée être fermée et j’étais seule… Et franchement méfiante.

« - Désolée, on est fermés… », Dis-je, toujours en anglais, en montrant la porte et offrant une mine contrite de mise.

Visiblement, l’un d’entre eux avait lu dans mes yeux que je n’étais pas très rassurée.

« - On veut juste un café ! Vraiment ! Et nous protéger de la pluie ! On partira dès que la pluie se sera calmée ! Vous pouvez nous fouiller, on n’a rien ! A vrai dire… Nous ne sommes même pas d’ici… », Tenta-t-il de me convaincre.

Evidemment qu’ils n’étaient pas d’ici, sinon, ils parleraient français !
Je ravalais ma réplique et les accompagnais à une table, en plissant les yeux et les jaugeant.

Ils étaient quand même vachement couverts pour des personnes surprises par la pluie ! Et puis nous étions à l’intérieur, il n’y avait pas de quoi…

C’était drôle, on aurait dit qu’ils voulaient se cacher ? Mais de quoi ?

C’est tout en me faisant ces réflexions-là que je servis cinq cafés et retournais m’asseoir derrière eux, mon spray au poivre comme unique arme, dans la poche, et retournais à mes logarithmes népériens.

Ils se mirent à parler coréens, je les fixais, abasourdies ! Avec tout leur attirail, moi, la spécialiste en Asie n’avais même pas deviné leurs origines.
Je m’en sentais presque honteuse !

Voulant mettre un peu d’ambiance dans ce café bien morne et rattraper mon froid accueil, je branchais mon Ipod aux baffles et mis ma chansons préférées en route.

A peine les premières notes furent jouées que tous se retournèrent vers la source du son et me regardèrent.

« - Oh ! C’est… c’est… », Commença l’un.

« - Tu connais ? », le coupa l’autre tout en lui donnant un léger coup dans les côtes (à moins que je n’ai rêvé ?).

Je souris à sa demande. Bien sûr que je connaissais ! Je devais être la fan numéro un dans le coin.

« - Oui, je les adore. », dis-je simplement.

« - C’est ma chanson préférée. », ajoutais-je.

« - Moi aussi. », me répondit l’un d’entre eux.

Je le considérais… Pourquoi avais-je autant l’impression de le connaître, de l’avoir déjà vu ? Et ce, malgré sa grosse écharpe et ses lunettes de soleil et son bonnet.

D’ailleurs, pourquoi mettre des lunettes en pleine nuit ?

Cette dernière question aurait déjà dû me mettre la puce à l’oreille. Mais ayant moi-même parfois des réactions étranges et des comportements vestimentaires défiants toute logique, j’ai tendance à généraliser la chose.

Je lui offrais un sourire franc. Enfin je me décoinçais.

Derrière moi, une seconde chanson avait débutée, l’un d’entre eux se leva soudain et se mit à danser, parodie parfaite de la chorégraphie.

Cette fois-ci j’explosée de rire et l’imitais. Nous nous mîmes bientôt tous à danser.

C’était une soirée amusante et plutôt hors du commun.

Qui me croirais si je disais le lendemain que j’avais dansé sur de la pop coréenne avec un groupe de touristes quasi déguisés ?

Personne. Je paraîtrais folle, mais qu’importe. A l’heure actuelle, j’ignorais mes pieds dont la douleur me lancinait et continuais de sauter au milieu du restaurant familial.

Lorsque la chanson finis, nous nous assîmes tous, morts de rires et essoufflés.
Je nous servis de quoi nous rafraîchir. Tout en se désaltérant, ils se mirent à m’interroger :

« - Tu aimes bien la pop coréenne ? », me questionna le premier, plus petit et maigre que les autres.

« - Oui, assez. C’est bizarre n’est-ce pas ? Mais eux sont… particuliers… Ce sont mes préférés. », Avouais-je franchement.

« - Qu’aimes-tu chez eux ? », releva l’un d’entre eux, en s’éclaircissant bizarrement la voix.

Tiens ? Il avait attrapé froid ?

« - Hmmm… Tout ?, proposais-je en riant, Enfin presque ?, ajoutais-je, J’aime leurs styles vestimentaires, ce ne sont pas disons des prototypes de Boys band types où tous sont identiques, chacun a son style, sa spécialité, son domaine. Tous ne se cantonnent pas à chanter, vous voyiez ? Certains rappent, d’autres dansent, d’autres produisent ou écrivent eux-mêmes leurs textes… », Expliquais-je dans un anglais relativement simple, pour que mon explication reste abordables.

Ils hochèrent la tête, s’exprimèrent en coréen, puis l’un d’entre eux, celui qui aimait la même chanson que moi me demanda :

« - Tu es la fan n°1 ? », accompagna-t-il d’un sourire.

« - Ah oui ! Tout du moins de France ! », Confirmais-je.

Il pouffa de rire. Qu’y avait-il de drôle ?

Je me renfrognais derechef.

Sans faire attention à ma réaction, celui qui avait gaiement dansé avec moi prit la parole :

« - Tu es amusante. », me complimenta-t-il simplement.

Je le remerciai tout en rougissant. Je n’étais pas habituée aux compliments. Mon humeur changeait du tout au tout...

« - Qui est ton préféré ? », me questionna d’un coup l’un d’entre eux.

Je balayais la question d’un geste de la main, en riant.

« - Tu travaillais sur quoi ? », me demanda le quatrième en enchaînant.

« - Des fonctions… Mathématiques… Trouver des inconnus, c’est pas mon truc… Je n’arrive même pas à trouver ou remarquer des trucs simples alors ça… Bref, je suis nulle. », Me lamentais-je.

Etrangement, ils éclatèrent tous de rire.

Tout en prenant mon cahier, mais sans vraiment analyser ce que j’avais écrit (en français, ils n’y comprendraient pas grand-chose d’ailleurs même si on dit que le langage mathématique est international…), l’autre ajouta :

« - En effet, je vois ça… ».

Sa phrase sonnait double. Je doutais même qu’il s’adressa à moi, mais les autres sourirent. Je ne relevais pas.

Bref, nous parlâmes une heure durant, puis l’un d’entre eux regarda sa montre et par la fenêtre.

« - L’orage semble s’être calmée… Il est temps d’y aller les gars… On va sérieusement se faire réprimander d’ailleurs… », Remarqua-t-il.

Se faire réprimander ? Par qui ? Leur mère ? Leur guide touristique ?

J’étais assez mécontente que notre agréable entrevue s’achève ici…

Et je n’étais visiblement pas la seule : tout en rechignant et s’exprimant en coréens, les autres se levaient et se préparaient à partir.

« - Dis, ton groupe préféré, tu les as déjà vu ? ».

« - Non. Jamais. », Affirmais-je.

« - Tu saurais les reconnaître si tu les voyais ? », chuchota l’un d’entre eux.

Je m’apprêtais à répondre, mais je n’étais pas bien sûre de ce que j’avais entendu ou déchiffrer… Les autres continuèrent de s’exprimer en coréen.

« - Le café était très bon, merci. Je préfère le double expresso, malgré tout. », Dit celui qui s’éclaircissait constamment la voix lorsqu’il parlait.

« - Bien. Je vous servirais ça la prochaine fois. », Promis-je, sincère.

Les autres hochèrent vaguement la tête.

« - Combien te devons-nous ? », demanda celui qui me paraissait être le plus jeune.

« - Oh ?! Rien ! Ceux qui acceptent de danser avec moi à une heure du matin au milieu du café on toujours tout gratuitement ! », Dis-je en les gratifiant d’un clin d’œil complice.

Ils pouffèrent de rire mais insistèrent malgré tout. Ma blague ne semblait pas faire passer l’offre. Je persistais pourtant.

« - Non ! Vraiment ! C’est gratuit. Et puis de toute façon, ce n’était qu’un café... J’ai passé un bon moment et la caisse est fermée. Vous n’allez pas me faire rouvrir la caisse pour ça ? », Reprochais-je en offrant une moue boudeuse et fatiguée.

Ils se fixèrent un moment puis abdiquèrent finalement.

Je les accompagnais devant l’entrée.

« - Bien. Merci… », Commença celui qui semblait diriger le groupe.

« - Dana. », complétais-je.

« - Merci Dana. ». Cette fois-ci ça avait été exprimé en coréen.

Je souris, ils me saluèrent un par un et se dirigèrent vers la rue sombre.

Je les regardais partir et s’éloigner, quand soudain, l’un d’entre eux se retourna, me fixa et cria « - J’ai oublié quelque chose ! ».

Il accourut vers moi. Tiens ? Qu’avait-il bien oublié ? Je n’avais pourtant rien remarqué !

Il passa devant moi, alla vers la table, sembla y faire quelque chose et revint. Il se posta devant moi.

« - Tu devrais vite fermer et ne pas rester postée là. Tu risques d’attraper froid et c’est dangereux. », Me morigéna-t-il.

Avant que je n’ai l’occasion de répondre, il se défit de son écharpe, l’enroula autour de mon cou et rapprocha sa tête de mon oreille pour chuchoter :

« - C’est vrai que pour trouver et reconnaître des inconnus, t’es pas douée. Je doute franchement de ton statut… ». Avant de s’en aller en courant, disparaissant dans la nuit noire.

Je restais plantée là, en parfaite idiote, me remémorant ses paroles.

Qu’est-ce qu’il… ?

Une idée me traversa l’esprit et commença doucement à naître au fond de mon esprit, je l’ignorais et continuais à me concentrer sur ses paroles. Je fermais la porte derrière moi et marchais vers la table où ils étaient assis quelques minutes plus tôt.

Son écharpe sentait bon, une odeur de parfum douce et masculine. J’adorais.

Dommage qu’ils ne soient plus là, j’aurais bien aimé lui demander le nom de son parfumeur… Et par la même occasion d’éclairer ma lanterne. Les énigmes, ce n’était vraiment pas pour moi !

Je me tournais vers la fenêtre, il ne pleuvait presque plus. Heureusement pour eux.

Je me mis à débarrasser les tasses, quand quelque chose de petit et rectangulaire attira mon attention.

Sur mon cahier de mathématiques (autant dire la pire des choses) se trouvait un autre petite feuille de papier, plus colorée, joyeuse, qui jurait avec les multiples fonctions posées noir sur blanc.

Je l’attrapais et le détaillais.

Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu !

Les yeux écarquillés, la main plaquée sur ma bouche ouverte, je tombais, assommée par le choc qui venait de m’assaillir, sur une chaise.

C’était un billet de concert. Un billet de concert VIP. Un billet de concert VIP pour l’unique concert qu’ils devaient donner en France.

Les billets n’avaient même pas encore été mis en ventes…

Je…

D’un coup, d’un seul, TOUT absolument TOUT se fit net dans mon esprit. Tout s’éclaircit ! Je fis le lien avec eux, le fait qu’ils parlent coréens, qu’ils soient déguisés, leurs accoutrement étrange, leurs allusions…

Venais de…

LES rencontrer.

La petite idée que j’avais balayé au moment de leur départ s’imposer à moi telle une évidence à présent.

J’avais passé une soirée banale, le temps d’une rencontre avec eux. Et je ne m’étais rendue compte de rien ! Et ils m’avaient offert un ticket de concert !

Je n’arrivais pas à y croire. Je ne comprenais pas bien ce qu’il se passait ! Avais-je rêvé ?

Non, je ne le pensais pas… Ce ticket était-il un vrai ? Apparemment oui…

Mais comment est-ce qu… ?

Je me souvins avoir lu quelque part qu’ils étaient venus pour une séance photo dans le but de promouvoir leur tournée européenne mais…

…A aucun moment je n’aurais pu faire le lien ! Combien y avait-il de chances pour que ça arrive ? 0.000001 % ?

Je retournais le petit bout de papier qui avait d’un coup pris une importance capitale dans ma vie. Derrière un petit mot en anglais y était écrit : « See you soon, Dana ! I hope that that time, you’ll recognize us. (We are the one on the stage ;)~ ». {Nda, traduction : A bientôt Dana ! J’espère que cette fois-ci tu nous reconnaîtras. (Nous sommes ceux sur scène ;)~}

Je restais là, posée, figée, glacée. Une rapsodie d’émotions m’assaillant… A tel point que je ne savais pas ce quel sentiment me dominait à ce moment précis : la joie de les avoir vu, celle que je ressentais à la perspective de les revoir, la colère de ne pas les avoir reconnu, l’amusement face à la soirée peu banale que j’avais passée, l’excitation face à celle qui se s’annonçait ?…

Derrière moi, mon Ipod était passé en mode aléatoire et jouait une nouvelle chanson d’eux. Le titre ? Café.

Je souris face à ce petit clin d’œil du destin et écoutait les paroles s’envoler dans l’air tout en respirant mon écharpe et m’imprégnant de sa douce odeur. Ici aussi, celle du café s’y était mélangée. L’alliance des senteurs convenait parfaitement.

Dehors, quelques gouttes tombaient encore, tout était calme, comme si l’ambiance même alentours voulait respecter ce moment et le savourer avec moi dans un calme parfait. Les sons du piano s’accompagnèrent bientôt d’une voix rauque et chaude dont les paroles, étrangement, concordaient parfaitement à la situation.

« I remember when you walk through that door
Sit down in that chair
The time we've share
But you've been here…»

Spoiler:

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Hop ! C'est un machin que j'avais écrit pour un concours FF sans jamais bien me relire~ Donc un OS :)
J'espère qu'il vous a plu au moins un peuuu 8D !
Pour la petite histoire (OSEF je sais) je trouve le prénom Dana trop beau ** C'est le titre de ma chanson préférée "Letter To Dana"~
Normalement elle s'appelait Elia mais bon, j'vais pas toujours l'utiliser~ :P

OMGGGG, en lisant le titre j'ai cru que c'était un topic genre salon de café et que t'allais m'en offrir.... même pas T_T xD

Oh c'est long je lirai demain promi :)

Citation :

OMGGGG, en lisant le titre j'ai cru que c'était un topic genre salon de café et que t'allais m'en offrir.... même pas T_T xD

Salon de Café ? Quoi ?

Attends un mois & j't'en offre un de café ! Promis~ MDRR !

Uial a écrit:

Citation :

OMGGGG, en lisant le titre j'ai cru que c'était un topic genre salon de café et que t'allais m'en offrir.... même pas T_T xD

Salon de Café ? Quoi ?

Attends un mois & j't'en offre un de café ! Promis~ MDRR !

Ouais je pense chelou je sais..... xD


Cafééé ??? C'est vrai ??? dommage, j'aime pas le café xD tu veux bien m'offrir quelque chose d'autre ? MDR

Citation :

Cafééé ??? C'est vrai ??? dommage, j'aime pas le café xD tu veux bien m'offrir quelque chose d'autre ? MDR

MDRR ! Tu choisiras chez Starbucks ! Na ! :P

Uial a écrit:

Citation :

Cafééé ??? C'est vrai ??? dommage, j'aime pas le café xD tu veux bien m'offrir quelque chose d'autre ? MDR

MDRR ! Tu choisiras chez Starbucks ! Na ! :P

C'est vrai ? *-* Tu resteras combien de temps sur Paris ?

Eviou a écrit:

Uial a écrit:

Citation :

Cafééé ??? C'est vrai ??? dommage, j'aime pas le café xD tu veux bien m'offrir quelque chose d'autre ? MDR

MDRR ! Tu choisiras chez Starbucks ! Na ! :P

C'est vrai ? *-* Tu resteras combien de temps sur Paris ?

Un peu plus d'une semaine~ :3
Enfin c'est pas encore sûr, j'attends après le BAC, là je me fixe dessus :)

Ok, on se verra alors :p

Eviou a écrit:

Ok, on se verra alors :p

Obligé ! 8D

OMGGGGG !! J'aime trop !!! Je crois que je suis tombée amoureuse de ton OS !!!
Franchement, je sais pas quoi dire tellement je l'aime !!!
je veux savoir c'est qui qui lui a donné l'écharpe !! >.<
Y'a pas une suite ? hein ? *.*

Bon, en gros, j'aimeeeeeeeeeee !!!

Kiraa a écrit:

OMGGGGG !! J'aime trop !!! Je crois que je suis tombée amoureuse de ton OS !!!
Franchement, je sais pas quoi dire tellement je l'aime !!!
je veux savoir c'est qui qui lui a donné l'écharpe !! >.<
Y'a pas une suite ? hein ? *.*

Bon, en gros, j'aimeeeeeeeeeee !!!

Oh ? Merciiiiiiiii (L) !

Amoureuse ? Carrément ? XD
T'es trop gentille <33

Qui lui a donné l'écharpe ? Me connaissant ce n'est pas difficile à deviner xDD !
Nan, y'a pas de suite, OS oblige et puis j'ai encore deux fics en cours, je me permettrais pas d'en commencer un autre (bien que j'en ai TRES envie TT') xD

Bon, c'est Gd alors! XD

Y'a pas de suite !!!!!!! Naaaaaaaaa !!! >.<
Bon, ben j'attends au moins une des 2 autres alors, mais sache que j'aimmmmmeeeeeee !!! XDD
Et si tu fais une autre OS, tu la postes stp !! ^^

J'aime beaucoup *o* ! J'adore ! Je suis fan *o* !
J'ai bloqué toutes mes activités pour la lire d'une traite xD !
J'aime beaucoup beaucoup beaucoup, bravo *o* Et merci de l'avoir poster *o*

MDR,j'ai eu la même réaction que Ki en fait xD

Aaah je t'ai pas répondu sur MSN & tu es partie dormir, désolée >< Mais je lisais ton OS, ça m'excuse non ? :P

OMG j'adore ! J'aime vraiment beaucoup, c'est suuuper bien !! *-* Tu écris vraiment très bien, j'ai trop accroché :3 & l'histoire est géniale, vraiment, ça fait rêver XD Bref j'adore, écris encore beaucoup de petits OS oki ? *-*
& le mec à l'écharpe je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit GDey :P

J'adore ton OS, il est décrit notre rêve, je me suis tellement vu au début que j'ai vraiment pris du plaisir à le lire :)

YAH ! C'est l'OS trop trop trop bien que tu m'avais fais lire ? *w* T'en as changé des bouts ? Je sais pas, je relis en rentrant de mon unique, triste heure d'allemand. La je dois aller au bus.

*la fille qui se crois limite en MD alors qu'elle est sur le Fo* En tout cas, j'avais TROP méga aimé.

Et tu postes pas pour commenter les fics disant que t'es "absente" et que ça va pas, mais tu postes ton OS. tss. Ok, je vois. /SBAF/

Bref. Au fait, j'ai un ventilo ! *o* Mais pour moi, pas pour le PC.

*oui je fais vraiment comme un MD en plein publique XD*

edit : Voilà, après deux surchauffes j'ai tout relu. ** J'aime toujours autant, j'adore comment Dana narre. Et la fin, c'est WUAH, même si on s'en doute un peu (ou bien c'est parce que j'avais lu MDR !) mais j'aime, j'adore ! ♥♥

Je suppose que l'écharpe appartient à GD xD
Bon ben ça change j'aime beaucoup en plus avec les BB tu sais que je kiffe tes fics avec les BB c'est pour ça que je te suis tout le temps pour tes fics >.<
Bref j'espère que ti en as d'autre parce que j'ai trop aimé xD

Je suis tombée dessus par hasard en parcourant le storybook ! Et j'ai vraiment adoré :O C'est très bien écrit ! Tu es très douée ^^
J'espère réellement que l'écharpe est celle de GD *-*
En tout cas, c'est un joli One Shot !! =D