OS datant un peu, je me suis aperçu que je ne l'avais pas posté >.<


JUST YOU


Juste un appel, un message, entendre ta voie. Pourquoi ne retentis-tu pas petit trésor
? Pourquoi ne m'annonce pas tu pas l'arrivé d'un SMS? Déjà quatre
heures que l'objet est à proximité de moi. Quatre heures que mon regard
ne cesse de le guetter toutes les cinq minutes. Quatre heure que ce Bic
est maintenue entre mes doigts près à écrire la lettre. Lettre dans la
quelle je ne sais que mettre. La lampe allumée est ma seule source de
lumière. La pièce est sombrée dans un profond silence. La sonnerie de
l'appareil n'a pas hésité un seul instant à casser ce calme
insupportable qui régnait.
« -Allô ?
-...
-Oui, je suis chez des amis.
-...
-Bisou »
Le
cœur continuant de battre à toute allure, se calme peu à peu. Encore
joyeux de l'appel que je croyais être de lui, la tristesse ne tarda pas à
s'emparer de moi. Déçu, très déçu. Ma main bougeait automatiquement pou
r écrire tout ce que tu inflige à mon cœur. La montre indiquait « 23h55
», c'est finit. Encore cinq minutes et on fera un pas vers le nouvel
an. Je ferais moi un pas vers ma nouvelle vie sans toi. Je t'en prie, ne
le fait pas. Ne lui montre pas la bague de fiançailles que tu as
acheté, ne me délaisse pas. Ne fais pas ce que tu t'apprêtes à faire « 1,2,3,4... 23h54...fait »
Tu
avais prévus de lui demander la main à cette heure exacte. Les larmes
qui s'étaient installées sur mes sourcils coulaient le long de ma joue
finissant leur cheminement sur la feuille.
Un inconnu, un ami puis
l'être aimé. Dans mon cœur, tu as utilisés toutes les places tour à tour
jusqu'à finir par t'emparer de lui-même en entier. Sans m'en rendre
compte, tu m'as rendu tien. Je ne pouvais rien de refuser. Tout de moi
était en ta possession.
Tu m'as toujours parlé si froidement des
femmes. A tes yeux, elles étaient toutes les mêmes. L'exception
confirmait la règle. Toujours à suivre le mâle comme la queue d'un
chien. D'après divers roman, c'était des créatures douces et fragiles.
Mais ce qu'ils oubliaient de préciser c'est que ce n'était que masque,
simple couverture. Tu disais que la seule femme que tu aimais n'était
que ta mère et seulement elle. C'est avec ces femmes là que tu as
choisis de vivre le restant de tes jours. je croyais que la raison
sortait de tes lèvres mais en faite non. Je me suis rendu compte d'une
chose : Les femmes ne sont aucunement différentes des hommes, ils sont
tous de la même race. Et comme tu l'avais si bien dis « L'exception
confirme la règle »
«- Bonne année »
Par
reflexe, je me dirigeai mon regard vers la provenance de la voie. Tu
étais là, en face de moi. Ton sourire ne cachait pas les larmes qui
coulaient sur tes joues. Je n'étais pas que déborder de joie, je voyais
celui que j'aimais plus que tout sur terre revenir vers moi. Mes larmes
de tristesse ne tardèrent pas à prendre la place de la joie. Mon cœur
battait si vite, que même le meilleur des génies était en incapabilité
de calculer la vitesse. Tes lèvres s'entre ouvrirent pour s'articuler.
« -Elle m'a quitté...pour un autre...elle m'a quitté »
Alors
ce n'était que ça ? Ce n'était que pour ça en faite que tu étais
présent. En bon ami, je m'approchai de toi pour finir par te serrer
contre moi.
« - Elles sont toutes pareilles...tu l'as toi-même dis...,fis-je »
Mon
futur avec toi n'était que conditionnel...une chose était sûr, c'est
que je ne te laisserai plus souffrir par ces êtres...Bonne année.

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