J'espère que vous aprécirez mon OS... il ne ressemble pass vraiment à mes autres créations.. Et oui.. il y a des personnages... il est un peu long et il est Happy.... Donc n'hésiter pas a donner votre avis (bon ou mauvais) .... ils me permettent de progresser.
Bonne Lecture ~~

Je marche seule dans les rues de Séoul. La chaleur de la journée a laissé place à la fraicheur du soir. A proximité de mon appartement, j’assiste à une scène qui me pétrifie, comment réagir face à cette violence ? Un homme d’affaires est en train de se faire agresser devant mes yeux par 6 hommes. Je ne peux lui venir en aide, et encore moi me cacher. Mon corps ne veut plus m’obéir. Je vois alors un des voleurs sortir une arme. Je ne pus m’empêcher de porter les mains à ma bouche pour ne pas crier. Mon sac-à-main tombe sur le sol ce qui interpelle la bande. Sans réellement comprendre la situation, dans la fuite de ses hommes, le foulard qui caché le visage d’un des attaquant tombe. Je ne peux m’empêcher de le fixer. Je ne vois que son regard qui me transperce littéralement. Son arme est pointée sur moi mais je n’y prête pas attention. Seul son regard m’omnibule. Pourquoi ma vision se focalise sur ce magnifique regard ? J’ai l’impression que la terre s’est arrêtée de tourner. Le jeune homme remarque alors qu’il est seul. Il me regard une dernière fois, range son arme et se met lui aussi à fuir. Je le vois partir à mon plus grand regret. En 2 secondes, son regard m’a dit tellement de chose, de sentiments. J’ai la sensation de le connaitre. Des minutes, des heures ont du passé depuis son départ sans que je ne m’en rende compte. Je suis tellement absorbé par mes pensées. Cette scène repasse en boucle dans ma tête et je ne m’en lasse pas. Allé Nii Na, ressaisie toi. Je suis au milieu de cette rue donnant l’impression d’être folle. Dans mon lit, seule, je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur ce regard, cet inconnu. Pourquoi n’a-t-il pas tiré ? Ma vie ne vaut rien pour lui. Je suis juste une fille qui a vu ce qu’elle n’aurait pas dû. Je lui ai peut-être suscité de la pitié pour moi. Son regard m’obsède, comme si je le connaissais, celui que j’attends depuis toujours. Mais lui doit m’avoir oublié, moi une simple passante. Je ne le reverrais probablement jamais mais même en sachant ça, les questions sont là. Je ne cesse de me demander s’il pense à moi mais s’est un beau rêve.

Dans le bus, comme tous les jours, je me retrouve debout, mais cette fois, le paysage ne m’intéresse pas. Je sens un regard sur moi, une sensation étrange. Celle d’avoir le cœur à nue mais ça n’a rien de désagréable. Je perçois la même émotion que lors de cette nuit, mais la peur me prend. Je ne me sens pas capable d’affronter son emprise. Bien qu’une multitude de sentiments se soient ouvert en moi après l’avoir rencontré, la peur est là. Et s’il venait me donner une leçon pour me faire taire, pour ne pas révéler cette attaque. J’hésite à me retourner, à revoir ce regard qui pourrait tuer sur place. Non, je préfère faire comme si de rien n’était mais comment garder mon calme ? Mon cœur ne cesse d’augmenter son rythme. Je descends du bus, mes jambes tremblent. Je n’arrive pas à distinguer la peur, de l’excitation du moment. Je sens encore sa présence. Il me suit. Pourquoi ma peur se lie à la joie ? Il ne s’agit que d’un inconnu qui peut me faire du mal à tout moment. Je ne connais pas ses intentions envers moi. Pourquoi son regard me fait un tel effet ? Plus j’avance et plus j’ai l’impression qu’il se rapproche de moi. Inconsciemment, un sourire s’affiche sur mon visage. Mon cœur ne peut s’empêcher de louper des bonds. Il faut que je le revoie ou mon cœur va lâcher. J’en ai le besoin, je ne pourrais le contenir plus longtemps. Je ralentie comme pour le laisser me rattraper et me rejoindre. Après avoir pris une grande inspiration, je me retourne mais la rue est vide. Comment s’est-il possible ? Je le sentais si proche de moi, mon cœur l’a ressentie. Je ne peux empêcher mes larmes de couler. Pourquoi mon cœur s’est-il empli de tristesse ? Je suis resté là, au milieu de la rue, durant je ne sais combien de temps à regarder l’horizon vide de sa présence. Avec un pincement au cœur, je me décide à continuer ma route. La déception envahie mon cœur et se lie à ma tristesse. Après tout, je ne suis rien pour lui. Pourquoi me suivrait-il ? Je ne suis qu’une fille ordinaire avec de belles illusions. Pourquoi ai-je tant espéré le revoir ? Je ne connais rien de lui, de sa personnalité, de ses rêves, de sa vie alors pourquoi éprouver tant attachement à sa présence ? Je continue donc mon chemin, les yeux rivaient sur le sol pour cacher mes larmes. Je ne suis pas d’humeur à voir les passants me dévisager. Je regard une dernière fois derrière moi pour faire le deuil de son absence face à cette allée sans vie. Et dire que mon cœur avait failli se rompre rien qu’à l’idée de le revoir. Maintenant, ses battements sont douloureux et me rappellent à la réalité.

J’avance sans savoir où aller. Après tout, je ne peux fuir la peine en moi. Je me laisse porter par mes pas quand je heurte malencontreusement un passant. Je sèche rapidement mes larmes pour ne pas endurer un interrogatoire. Relevant ma tête pour m’excuser, je replonge mon regard dans celui que j’espérais tant. Je n’en reviens pas. Nous restons là, à se contempler mutuellement. Aucun mot ne vient perturber cette scène. Ils ne sont d’aucune utilité. Son regard est d’un noir intense. Je ne peux m’en détacher, ils m’absorbent complétement. Mes larmes, qu’il essuie délicatement avec sa main, ont laissé place à un sourire. Comment pourrais-je avoir peur de lui ? Son regard ne reflet aucune agressivité, ni malveillance. Je peux y voir son âme. La plus belle qui m’a été donné de rencontrer. Son sourire me sécurise et illumine son visage d’une beauté renversante. Comment ai-je peux ne retenir que ses yeux, alors que tout de lui est parfait ? Je ne trouve pas les mots pour engager la conversation quand sa voix se faire entendre. Elle est tellement mélodieuse et masculine. Avec un simple sourire en coin, qui fait palpiter mon cœur, « Ravie de te revoir Nii-Na. Je suis Junhyung ». Pourquoi ces quelques mots m’exaltent ? Je me fiche de son nom, du fait qu’il connaisse le mien, de le raison de sa rencontre et de cette poursuite car je suis heureuse. Dans mon élan de joie, je saute dans ses bras. La peur d’être repoussé n’a pas le temps de traversé mon esprit que ses bras m’entourent doucement. Je peux ressentir les battements de son cœur. Ils sont calmes et enjoués comme si son cœur me disait bonjours. Je sens son visage venir se poser sur moi. Son souffle frôle a nuque. J’en éprouve des frissons de plaisir et de joie intense. Il ne s’agit plus d’un rêve, mais d’une merveilleuse réalité. Mon cœur, bien qu’affolé, n’a jamais était aussi enchanté.

Sans en connaitre la raison, Junhyung me repousse lentement et se raidit. Ne comprenant pas pourquoi ce changement si soudain, je contemple son visage. Les trais de son visage sont tellement dure. Son regard ne brille plus que de la haine. Pourquoi ses si beaux yeux sont emplis de colère alors qu’ils ne reflétaient que la douceur il y a quelque seconde ? Je regarde alors dans la même direction que la sienne et aperçois une bande. Des tremblements dus à l’énervement et à la tension émanent de lui. Je peux ressentir sa réticence face à leurs apparitions. Mes souvenirs me reviennent, il s’agit des mêmes agresseurs que celle de cette nuit. C’est la bande de Junhyung. Mais pourquoi semble-t-il en vouloir à ses amis ? Sans avoir le temps de me poser plus de question et de lui demander leurs intentions, il saisit ma main. Nous commençons alors une course effrénée. Les rues défilent à une vitesse folle. Je ne sens plus mes jambes. Pourquoi fuir comme si notre vie en dépendait ? Je ne comprends pas sa réaction. Au bout de quelque temps, nos poursuivants ne semblent plus être à nos basques. Junhyung me pousse alors dans une ruelle et me plaque contre le mur. Ses gestes n’ont rien de doux et rassurant par rapport à notre enlacement. Mon souffle est court et brule mes poumons. Mes jambes cèdent, je ne parviens plus à me tenir debout. Junhyung lâche alors son emprise. Il est sur ses gardes et ne fait que surveiller les alentours. Pourquoi t’en d’agitation ? Je lui attrape la main pour avoir son attention et lui lance un regard d’incompréhension. Avant d’avoir pu reprendre une respiration normale pour m’exprimer, il me relève d’un geste rapide et capture mes lèvres. L’agressivité initial de se baisé se transforme en une douce caresse. Voyant aucun refus de ma part, il approfondie se délice. Il me rapproche le plus possible de lui. J’aime sa présence, ses caresses, ses baisés. Je n’espérais que sa depuis la première fois que je l’ai aperçue.

J’aurais souhaité que ça ne s’arrête jamais, mais un bruit dans la ruelle vient mettre fin à ce paradis sur terre. Je suis pétrifié par les ricanements qui s’approchent de nous. Comme pour me rassurer, Junhyung me sert encore une fois dans ses bras et porte ses lèvres à mon front avant de reprendre cette course. Bien que se baisé met donné des ailes et fais oublier ma fatigue, mon inquiétude est bien là. La course se termine plus vite que la première. Certain de la bande bloque le passage. Junhyung tente de faire demi-tour mais nous sommes encerclés. Nous n’avons aucune issue. Mon sang est glacé par l’attitude de la bande. Je n’ai jamais vu autant de haine chez une personne. Je n’ose pas croisés leurs regards interrogateurs prêt à me fusillé, je préfère garder les yeux river sur le sol. Une dispute éclate en Junhyung et un de ses anciens acolytes. Les voix augmentent de volume à une vitesse folle et se chargent en agressivité. La bande lui en reproche de m’avoir laissé en vie, de cette entiché de moi et d’avoir abandonné les Beast pour moi. Je peux comprendre leur critique. Je ne suis qu’une inconnue qui a croisé son regard, mais je ne pensais pas que ce contact aurait de telles proportions. Je suis pétrifiée par l’énonciation de ma mort. Comment ne rien ressentir alors que la personne que j’attendais depuis ma naissance aurait dû m’éliminer ? Il est vrai que je n’aurais pas dû voir cette agression cette nuit-là, mais je ne regrette rien, j’ai pu trouver Junhyung. Il a remarqué mon tourment et reste là à me couvrir tout en me cacher derrière lui. Il glisse quelque mot rassurant à chaque attaque verbal des Beast à mon sujet. Je suis une fille à abattre à leurs yeux qui ne mérite pas d’être au côté de Junhyung. Sa main ressert son emprise à chacun des pas de Beast. Tout s’enchaine si vite, l’un des Beast m’attrape par le bras et tente de m’attirer vers lui. Junhyung ne peut le supporter, il frappe son ami pour me ramène à contre lui. Les coups commencent alors à s’enchainer. Junhyung souhaite juste me protégé, leur faire du mal le fait souffrir aussi, je peux le voir à son expression. Il est épuisé et ne parvient plus à porter des coups. Il se met au-dessus de moi pour parer tous les coups. Pourquoi endure-t-il toutes ses peines pour moi ? Je ne peux m‘empêcher de sangloter sous la protection de son corps. Je ne veux pas qu’il souffre, je souhaite que tout s’arrête. Tout mon cœur…mon être veut stopper ce supplice. Je me rends alors compte que les coups ont cessés et tout est devenu calme. Je ne ressens plus le poids du corps de Junhyung sur mon dos. J’ouvre lentement les yeux et vois la personne que j’aime pointer une arme sur les Beast, mais cela ne semble pas les inquiéter. Je suis terrorisé, il ne faut pas qu’il agisse ainsi, je ne veux pas être séparé de lui. S’est alors que mon cœur se paralyse, pourquoi nous en sommes là ? Junhyung a porté l’arme à sa tempe. Se viser est la seule façon de faire dissuader les Beast de s’approcher de moi. Il me tend alors la main. Sans hésiter, je me cramponne à elle et nous partons calmement en évitant toute effusion inutile de sang.

Une fois les Beast à bonne distance, on se précipita chez moi. Junhyung m’aide à faire mes bagages avec le simple nécessaire. Sans lui, je ne suis même pas capable de fermer mon sac. Les tremblements de mes mains, je n’arrive pas à les gérer. Je lance un dernier regard dans toutes les pièces pour m’assurer de ne rien oublier. Avant de fermer la porte de l’appartement où j’ai vécu tant d’année, Junhyung porte son front au mien comme pour me demander si je suis prête à fuir à ses côtés. Tout abandonné, ma famille, mon travail, …oui, je le peux. C’est lui que je veux. J’accepte en l’embrassant avec tout l’amour et la douceur que je porte en moi. Se baisé retire notre inquiétude et nous donne la force pour cette ultime course. Je laisse tout derrière moi, mais je n’ai aucun de regret. Je suis convaincu d’avoir fait le bon choix. En à peine une journée, j’ai vécu les plus beaux moments de toute mon existence. Nous entrons dans le train qui nous mènera au plus loin de cette ville. Il en est de la survie de notre amour naissant. Nous pouvons enfin nous reposer et profiter de la présence de l’autre. Je lui donne un doux baisé qui a pour effet de faire apparaître son merveilleux sourire. Son visage ne porte plus l’inquiétude et les trais de la haine. A notre entré dans ce train, nous avons pris un nouveau départ et tout oublié du passé. Je m’endors rassurée et heureuse sur son épaule avec sa tête sur la mienne. Main dans la main, nous profitons de cet instant. Un regard a suffi pour nous lier et changer nos existences. Un simple regard….