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Les larmes qui perlent sur mon visage sèchent avec le vent. Ce vent si frais et pur qui me donne des milliers de caresses sur son passage. J’aimerais lui ressembler, il ne perd jamais de sa force, il continue d’avancer qu’importe ce qu’il détruit ou laisse sur son passage sans perdre en intensité. Je ne suis loin d’être aussi forte que lui. Je ne suis en rien éternelle comme ce vent. Je ne peux que constater ce que je laisse derrière moi avec une amertume qui ronge mon cœur. Cependant, mes larmes ne sont ni tristesse ni désespoir, elles reflètent ma gratitude et ma joie auprès de toi. Je suis reconnaissante et je ne regretterais jamais ma vie à tes côtés. Comme le sont tes bras, le sable fin porte la chaleur du soleil timide. Il me réchauffe et m’apaise comme le ferais un cocon douillet où rien ne pourrait nous atteindre et nous blesser. Les vagues reflètent quelques rayons du soleil et les font danser dans son mouvement. Une douce mélodie s’échappe de la course de la mer. Elle est porté par le doux vent ce qui estompe mes soucis, mes pensées qui me rongeaient auparavant. Les plus beaux et pure moment de ma vie se passent en ce moment au creux de tes bras. Je sens ton souffle chaud dans mon coup, il me réchauffe au plus profond de mon âme.

Depuis le jour où j’ai appris que cette maladie me ronge de l’intérieur, j’ai commencée à penser autrement. A l’annonce, j’étais énervé. J’en voulais à la terre entière de m’apporter du malheur dans ma vie d’insouciance. J’ai gardé la tête haute en sortant du cabinet médical, mais une fois que je me suis retrouvée seule, mes larmes n’ont fait que couler dans la douleur. Je ne pouvais empêcher mon cœur de se déchirer et de me faire souffrir. Je me sentais me casser de l’intérieur. Je me rends compte maintenant que j’ai dû faire souffrir des gens par mes paroles parfois trop franches. Je pensais que je vivais pleinement mais je ne prêtais attention qu’ç des choses futiles. J’ai pu ouvrir les yeux parce que ce ne sera plus jamais comme avant. Tout à changer, au plus profond de moi je ne suis plus la même. Je me suis adoucie. Étonnamment, je n’ai jamais ressentie l’envie de mettre fin à mes jours, de me suicidé. La vie est un trésor que je ne souhaite pas refuser et je vais en profiter le temps qu’elle reste en moi, à vivre des choses avec toi. Quand je te l’ai annoncé, tu prenais cette nouvelle pour étant une blague, mais tu as lu dans mon regard la sincérité. Tu me connais et tu sais que je disais souvent des bêtises pour m’amuser et me faire remarquer, mais là non. Je n’ai jamais imaginé que tu pourrais me laisser seul à cette annonce, et même si tu l’avais fait, je ne t’en aurais pas voulu. Après tout, s’est moi qui vais t’abandonner dans quelque mois, quelque semaine, … jours.

Tu as passé des nuits blanches à te démener pour trouver une solution mais se ne t’as mené qu’à la triste vérité. Ma maladie est incurable. Bien que ça me fasse souffrir, je t’ai laissé la possibilité de partir pour ne pas souffrir d’avantage mais tu es resté fort auprès de moi. Je suis conscient de ton sacrifice et je ne pense pas que j’aurais tenu aussi longtemps seule. J’aurais vécu mes derniers moments dans la tristesse et la solitude. Il est vrai que je fais preuve d’égoïsme en t’autorisant à te tenir à mes côtés alors que je suis si faible, mais je ne peux me résoudre à te repousser. Je ferme les yeux dans tes bras. Tout est tellement calme et merveilleux avec toi que je n’ai aucun regret. Je suis heureuse d’avoir croisé ta route Gi kwang. Je fini ma vie auprès de toi mon amour. Mon cœur est tellement empli de souvenir que quelque larme perle sur mon visage. Devant toi, je n’éprouve plus le besoin de cachet mes larmes. J’espère rester pour toujours en ton cœur mais je souhaite également que ta vie ne s’achève pas par ma faute. Gi Kwang, je te supplie de vivre pour nous deux, je verrais par tes yeux, je te contemplerais d’où je serais. Je souhaite que ta vie se reconstruise avec une autre, j’en serais heureuse pour toi. Je sens une dernière fois ton étreinte, ton souffle, ta douce voix, tes larmes qui coulent sur mon coup. C’est la première fois que je te vois pleurer. Je ferme les yeux sans peur car je suis sous ta protection. Merci de m’avoir donné tant de bonheur. Mon souffle se fait de plus en plus calme et silencieux à son contact avec le vent. Je m’endors pour la dernière fois dans ce monde, Paisiblement.