HELLLOOO ... voila je me suis lancer depuis quelque temps maintenant dans un nouvel OS que je vous dévoile :)
Le personnage principal est une de mes créations les autres personnages sont un groupe assez connu ... mais c'est a vous de le découvrir :) mais ils ne seront pas célèbres dans l'histoire !!
Bonne lecture j'espère que cette première partie vous plaira ... et n'hésitez pas a me donner votre avis !!
Pourquoi cette nouvelle ne m'enchante-t-elle en rien? Au contraire, je sens qu'elle m'aspire dans une spiral de doute et de terreur. Toutes femmes penseraient qu'il s'agit là du début de leur vie, le commencement de leur existence. Cependant, ce n'en est rien pour moi, ma vie est détruite alors qu'elle ne faisait qu'éclore. Je ne me suis rendu compte de rien durant les premiers mois, mais ce « mal » était bien là et se faisait que progresser. Tout ceci est un secret, mon secret que je cache au monde qui m'entoure. J'ai beau réfléchir, aucune solution ne semble venir à moi autre qu'en souffrir pour m'en libérer. Je ne sais pas quoi faire d'autre que de réagir comme si de rien était. Les cours, la fac, les « amis », la famille, je ne fais que porter un masque pour me protéger de cette honte. Je m'appelle Luna, j'ai 18 ans depuis 4 mois et quelque jour et à mon grand regret, je suis enceinte depuis un peu plus de 4 mois.
Comme chaque jour depuis cette annonce, je me lève en courant jusqu'au WC. Les nausées matinales me rappellent à ma triste situation. A chaque réveille, j'espère que tout ça n'est qu'un horrible cauchemar mais mon ventre est là et commence à se dévoiler. Cette chose qui grandit en moi me prive de toutes mes forces mais je dois paraitre forte pour donner le change, pour ne pas subir des regards accusateurs. J'ai toujours été proche de ma famille mais leurs avis différeraient du mien. Ils sont trop doux et désireraient cette « chose ». Je peux paraître égoïste mais je ne veux pas finir ma vie pour elle. Mes nausées sont de plus en plus prenantes comme si elle me faisait souffrir pour me punir de la rejeter, mais je ne suis pas faite pour être mère. J’ai désirée plus que tout avorter mais il était trop tard. Le médecin était heureux de m’annoncer que mon « bébé » allait bien. Mon « bébé », pour moi il n’est rien. Je ne souhaite rien savoir de lui. Je ne suis pas superficielle, la raison de tout ceci est plus profonde et plus douloureuse.
Je ne prends pas la peine de me nourrir, après tout rien ne passera à cause de mes nausées. Je me prépare donc pour partir en cours. Je mets une sorte de ceinture, qui me blesse, pour comprimer et camoufler mon ventre hideux sous de ample vêtement. Mon changement de style semble être passé inaperçu surtout sachant que l’hiver, le froid et la neige ont recouvert la ville. Après un énième détour aux toilettes pour ma vessie désormais fragile, je me lance dans mes 20 minutes de marche quotidien pour aller à la fac. J’aime cette sensation de froid sur ma peau. L’hiver a ce pouvoir de rendre tout ce qu’il y a sous sa coupe calme et reposant. Les rues semblent s’apaiser avant le renouveau de l’été et l’effervescence de monde qui les frôlera. Je me sens de plus en plus à mon aise dans la solitude. Avant, je voulais appartenir à un groupe mais à quoi bon vu qu’ils m’abandonneront un jour. Surtout suite à cette grossesse, les gens me fuiront, j’en suis convaincu. Comme s’il s’agit d’un virus que je peux leur transmettre, ils n’oseraient plus m’adresser la parole ni m’approcher. Je me suis donc habitué à rester seule et ce n’est pas plus mal. En cours, je parle à quelque personne de ma classe, mais ce ne sont que des « amis » de façade que je ne côtoie qu’en cours pour la forme et ne pas éveiller les soupçons. Avant mes 18 ans, j’aimais participer à des soirées, me fondre dans la foule, mais celle de mes 18 ans m’a laissé un goût amer et cette « chose ».
J’arrive enfin devant l’enceinte de la fac. Le monde commence à s’engouffrer dans le bâtiment, le froid les dissuadant de rester à attendre dehors. Je me frets un chemin entre les élèves pour atteindre l’amphi où je vais assister à mes premières heures de cours de la journée. Ce qui est ironique est que je suis des études Social alors que je deviens de plus en plus insociable et égoïste. La vie a ce pouvoir de jouer des tours qui n’amuse qu’elle. Comme à mon habitude, je me dirige vers ma place « fétiche », au centre de l’estrade de bureau. Je ne suis ni une très bonne élève ni un cancre, le milieu me correspond donc bien. A mon grand étonnement, la pièce est déjà pas mal remplie, je déteste ne pas être dans les premières. Maintenant, tout la salle a le regard rivé sur les arrivants et donc sur moi. Je soupire et me lance pour atteindre ma place qui, à mon grand regret, semble être monopolisé par un jeune homme. J’ai beau réfléchir, je ne le connais pas. Peut-être est-ce un nouveau ? Mais ça ne m’intéresse pas. Je compte bien reprendre ma place près de mes amis le radiateur et la fenêtre. Je me poste alors face à ce jeune homme, avec un regard sûr de moi.
- Tu pourrais te pousser et me laisser cette place ?
Le jeune homme arrête donc sa contemplation de la neige par la fenêtre pour me regarder en se demandant à qui je pouvais bien parler. Un sourire fend ses lèvres comme s’il est ravi de me voir. Je le lui rends mais avec une certaine lassitude.
- Oh bonjour Luna, tu pourrais me saluer quand même ?
- Pardon mais … on ne se connait pas ; dis-je sur un ton un peu sec.
Il semble être déçu de ma réponse. Après tout, je ne vais pas mentir et prendre des pincettes pour faire plaisir à un inconnu.
- Bon, ma place Mr qui connait mon prénom.
- Euh, oui … pardon … je … je ne voulais pas t’ennuyer.
Il se déplace alors et me laisse m’assoir au chaud. Je pose mon sac et part dans mes pensées en regardant par la fenêtre, mais il ne bouge pas, comme s’il attend quelque chose de ma part. Je pivote donc la tête et tombe sur des yeux chocolats qui m’analysent.
- Merci ; lance-je en espérant qu’il part maintenant.
A ma grande surprise, il tire la chaise qui se situe à côté de moi et s’y installe. Cette chaise, j’ai toujours réussie à la laisser vide dans cette salle de 100 élèves. Je le regard stupéfaite de son attitude. Il me regard à nouveau avec un sourire franc et assez craquant je dois bien l’avouer.
- Je sais que cette place n’appartient à personne, je me l’approprie. Ça ne te dérange pas ?
Bien sûr que ça me dérange mais aucun son ne voulut sortir de mon idiote de bouche.
- Je prends ça pour une autorisation ; dit-il fière de lui.
Pris d’un coup de nerf, je me retourne et fais abstraction de sa présence. Si je m’énerve mes hormones prendront le dessus et je ne garantis pas le résultat. Je me concentre alors à réprimer mon agacement et ma nausée. Plus je l’éviterais et j’oublierais sa présence, plus il sera désireux de changer de place. Je remets donc en place mon masque de fille froide et travailleuse pour éviter toute envie de parler provenant de mon « nouveau » voisin de table. Je remarque qu’il s’approche de moi, surement pour engager la conversation mais le prof arrive au même moment. Je l'en remercie intérieurement de m’avoir permis d’éviter de supporter des paroles inutiles. Je me surprends à écouter et suivre les moindres détails que le prof donne. J’espère que cela dissuade le nouveau de toute approche. Étonnamment, la matinée se termine rapidement avec soulagement pour, je pense, l’ensemble de la classe. Pour éviter toute possibilité d’attaque, je range en 4eme vitesse mes affaires et quitte la salle dans les premiers. Dans un dernier coup d’œil dans la salle, je le vois toujours assis avec une tête étonné, ma vitesse a dû le prendre de court.
Je continue donc mon chemin vers une petite épicerie près du parc pour acheter le minimum vital afin de tenir jusqu’à la fin de la journée. Je ne suis pas une grosse mangeuse d’origine, mais cette « chose » me pousse à avoir besoin de 3 fois ma dose. L’avantage de cette supérette est qu’elle possède une petite table où je m'attables tous les jours pour manger durant l'hiver. La patronne en a pris l'habitude et m'offre toujours ma boisson. Avec la rare sincérité dont je suis muni, je la remercie. Car entre les visites au médecin et ma nouvelle garde-robe, cette « chose » me met à la limite de la faillite. Bien sûr, si je demande de l'aide à mes parents, ils se déshériteraient pour moi, mais ils poseraient des questions que je ne souhaite pas affronter. Je m'arrange comme je peux, je manges des produits peu chers et m'en contente. Une raison de plus qui me fait détester ce mal en moi. Installer à cette petite table, j'ai pleine vue sur un petit parc dans lequel l'été j'aime mis reposer au côté d'un bon livre. En cette période et dans ma situation, ce parc m'insupporte. Il est pris d'assaut par des enfants qui profitent de la neige. Les voir me rappelle le malheur qui s'abat sur moi. Je finis mon repas en silence bercé par les quelques notes de la vieille radio. L'heure des cours de l'après-midi approchant, je remercie et salue encore une fois la patronne et retourne en cours. A la différence de ce matin, l'amphi semble encore vide, cependant une personne est déjà présente. Il s'agit encore de ce jeune homme. Il est assis à ma place, encore, et est accoudé au radiateur. Il semble comme dans un autre monde en lisant son livre. Je m'approche alors doucement. Je ne sais même pas pourquoi je réagis ainsi, mais je n’arrive pas à me résoudre à le sortir de sa lecture. Je me surprends à le regarder dans les moindres détails. Je suis certaine de ne l'avoir jamais vu avant ce matin, mais lui me connais, du moins mon prénom. Constatant que je suis à deux pas de lui, le jeune homme sursaute et se redresse sur la chaise.
- Ah Luna, tu m'as fait peur ; il se lève d'un bon et me montre ma chaise ; Tien ! Je te la rends, je te l'ai gardé au chaud.
Je m'installe en ne sachant pas quoi lui répondre. Il a tout dis d'une façon douce et sincère. Son sourire ne quitte pas ses lèvres. De le voir ainsi, j'ai la sensation d'étouffer, le rouge me monte aux joues. Je tente de le cacher du mieux que je le peux. Sa proximité me gêne et me met sur la défensive. Pour ma survie, je retourne à ma contemplation, comme au premier cours, de l'extérieur. La neige recommence à tomber, cela me donne un petit sourire. Le cours commence pour toute l'après-midi. Je sens que ces heures vont être très longues par rapport à ce matin car je me languies d'être sous la neige. Mon voisin semble avoir compris car il ne tente rien contrairement aux premières heures. Sa me rassure, j'ai la sensation d'être moins oppressé.
Après une longue attente, la sonnerie retentit. Je suis enfin libérer. Je me couvre comme il faut et me lance vers la sortie, la neige m'attend. Je sais que je parais très enfantine, mais derrière mon masque je suis une fille simple qui aime la fragilité de la neige. Au bout de plusieurs minutes à admirer le ciel empli de flocon, je ressens un vertige. Ma tête me pèse et me fait tanguer. Il est temps que je me presse jusqu'à chez moi. Cette « chose » ne me laisse que peu de répit. Heureusement pour moi et mon secret, tout se passe bien en cours, mais dès la sortie, je ne peux que fuir chez moi pour me reposer. Je ne suis pas super-active d'origine, mais j'aimais me balader les soirs. Maintenant, je m'en sentirais mal. Je ne fais que dormir dans mon appartement et, bien sûr, des allers-retours au WC.
Seule dans mon lit, je repense à cette journée pleine de situation inattendue. La « rencontre » d'un jeune homme qui me connait. Sa gentillesse face à mon masque froid et dure me surprend. Habituellement, ce masque fait fuir, surtout avec mes remarques dures, les personnes normalement constituaient. Lui, ses yeux bruns chocolat me regardaient souvent durant les cours. Je les avais remarqué mais je fis mine de rien car cela m'avais surprise et mise sur la défensive. Je revois son regard étonné quand il s'est rendu compte que je ne le connaissais pas. J'avoue aimer son regard. Il semble si pur et empli d'étoile. Les mêmes que celles que j'ai perdu. Cette pureté, cette innocence, je ne l'ai plus, tout s'est volatilisé sans laisser de trace. Ce matin, je n'avais pas fait attention à son apparence car je n'ai pensé qu'à l'ignorer. Mais à mon retour de la supérette, le voir aussi sérieux et mature m'a désarçonné. Son visage est si beau surtout lorsqu'il réfléchit et gonfle ses joues. J'ai l'impression de l'avoir regardé toute une vie alors que ça n'a duré que quelque minute. Je ne comprends même pas pourquoi ces pensées traversent mon esprit. Dans ma situation, je ne peux me permettre de regarder et imaginer cette personne. Rien ne sert de se blesser inutilement, je serais encore la seule à souffrir et j'en subi déjà largement. Je m'endors sur cette dernière mise au point, en espérant que demain tout rentrera dans l'ordre.
Une semaine s'est écoulé depuis cette réflexion nocturne. Tous les matins, qu'importe l'heure de mon arrivé, il est là avant moi et « réchauffe ma chaise ». je lui ai envoyé des regards assassins, parlé méchamment, repoussé mais rien à faire, une vrai sangsue. Je ne connais toujours pas son nom et ce n'est pas plus mal. Ne pas le connaître met une certaine barrière entre nous et m'empêche de me faire des films. Toutes mes soirées, je les ai passées à me sermonner pour me calmer. J'en ressens presque de la haine quand je vois sourire en toute circonstance. Encore se matin, il est là avec son sourire béat qui s'affiche quand il m'aperçoit à notre table. Ce petit jeu commence à devenir un rituel et je dois m'efforcer à mis habituer pour ne pas devenir complètement folle. La fac est la seule chose qui me fait continuer ma vie « normalement ». Je ne dois donc pas gâcher le peu que je vie ici. Je sais, dans quelque année, le diplôme obtenu en sortant de cette fac, je ne saurais pas quoi faire. Je n'ai plus de projet, plus d'ambition. Après tout, ma vie est détruite, inutile de se faire des plans sur la lune.
- Bonjour Luna, ça va aujourd'hui ?
Une crise cardiaque a failli en finir de moi. Étant complètement adsorber dans ma réflexion, je m'étais coupé du monde. Je lui fais alors, sans y penser, un signe de tête. Il perd son sourire pour laisser place à une bouille de poisson.
- Tu … tu... tu m'as répondu.... elle m'a pas ignoré j'en reviens pas ; se parle à lui-même comme si je n'étais pas là.
Je le fixe comprenant que je lui avais réellement répondu, mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? C'est de sa faute, il m'a pris de court, je n'ai même pas remarquée ce que je faisais.
- C'est super, on va se parler tout le temps et puis... devenir des amis et puis... ; voyant mon regard assassin ; … euh euh pas aujourd'hui …. ; constant mon soupire et mon agacement ; ... ou bien peut être jamais !
Il sourit bêtement pour cacher sa gêne et se faire pardonner. Je n'y prête pas attention et me contente de faire comme les autres jours, tourner la tête et l'ignorer.
- Je compris que tu es timide.... ; attendant une réaction de ma part qui ne vient pas ;… comme tu ne m'as pas demandé mon prénom... ; toussote pour attirer mon attention; donc je disais, je m'appelle Jung Dae Hyun mais Daehyun suffit.
Je constate une main tendu près de mon bras. Il veut que je lui serre la main, j'aurais tout vu. Il la baisse en même temps que sa tête.
- Je crois que sa aussi ça va attendre ; dit-il en murmurant attrister.
A SUIVRE :)