Aujourdhui la CoréeLa leçon pourrait s'intituler "comment s'adapter au monde moderne". Pour les réfugiés nord-coréens qui arrivent à gagner la Corée du Sud, la confrontation avec une nouvelle réalité est un choc très douloureux. Pour faciliter cette transition, la plupart transite par le centre de réadaptation de Hanawon, une étape nécessaire à leur intégration à la société d'aujourd'hui. 
Cours au centre de réadaptation de Hanawon La frontière qui sépare depuis presque six décennies la péninsule coréenne en deux est l'une des plus imperméables au monde. Une sorte de no man's land couvert de mines et de part et d'autre duquel des centaines de soldats se font face.
Ceux qui veulent fuir la Corée du Nord doivent donc passer par la
Chine, où le risque d'être interceptés et remis entre les mains des autorités nord-coréennes est présent à tout moment.
Mais pour les quelques centaines de réfugiés qui parviennent à passer entre les mailles du filet, l'arrivée en Corée du Sud après des mois, voire des années de souffrance ne signifie pas la fin des ennuis.
S'ils ont dit adieu à la dictature et à la famine, la Corée du Sud est souvent loin d'être le paradis imaginé. Les fuyards se retrouvent nez-à-nez avec une réalité totalement étrangère, dans un pays champion du libre-marché et de la responsabilité individuelle.
Selon un sondage effectué en 2008 par un groupe de défense des droits, seuls 45% des réfugiés en Corée du Sud ont un travail, la plupart temporaires. Des difficultés d'adaptations qui poussent parfois certains vers le crime.
Combler le fossé
C'est pour tenter de remédier à ce problème que le gouvernement sud-coréen a conçu le centre de réadaptation de Hanawon, devenu depuis 1999 une étape majeure des réfugiés qui réussissent à franchir la frontière.
Une fois passé un interrogatoire très serré pour vérifier qu'ils ne sont pas des espions, les patients admis dans le centre reçoivent un suivi médical et psychologique mais aussi des conseils pratiques pour leur permettre de s'intégrer dans la société.
Les responsables leur apprennent notamment comment se servir d'un ordinateur, d'une machine à laver ou encore d'un distributeur d'argent.
La moitié des dépenses médicales du centre sont consacrées à la pose de fausses dents car la plupart des réfugiés qui transitent par ce centre ont perdu leurs molaires à cause de la malnutrition, confiait Ko Gyoung-bin, directeur du centre, dans une interview à l'AFP.
Environ 10% des nouveaux arrivants souffrent également de maladies contagieuses, comme la tuberculose.
90% des 16 000 réfugiés présents en Corée du Sud - des femmes en majorité - sont passés par Hanawon qui a récemment fêté son dixième anniversaire.
A cette occasion, le centre avait exceptionnellement ouvert ses portes à la presse étrangère, ce qui n'a pas empêché les stagiaires de témoigner à visage caché devant les caméras, de peur que les autorités nord-coréennes les reconnaissent et s'en prennent à leurs proches restés en Corée du Nord en guise de punition.
Des témoignages qui, tous, indiquent que le calvaire de ces réfugiés ne s'arrête pas une fois passée la frontière de la Corée du Sud.
"Je pensais que la Corée du Sud serait le début du bonheur. Mais c'était le début d'une vie difficile. Le plus dur, c'était le regard des Sud-coréens et les stéréotypes", racontait au Los Angeles Times ce pianiste revenu dans les locaux à l'occasion de l'anniversaire.
Selon M. Ko, les réfugiés doivent comprendre que le Sud n'est pas un paradis. Mais à l'inverse, les Sud-Coréens doivent cesser de traiter les nouveaux arrivants comme des citoyens de seconde zone
:S01:
Sidérant de voir la difference entre les 2 Corée est à ce point!!!
Il faut tuer ce dictateur du Nord en plus il veut nous imposer son fils!!:H11: NON!!! 
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cet une bonne idée ces centres, ces vré ke sa doi étre vrémen difficile de changer de pays come vs dites en + il ya bocou de différence :c2: alé lé nor coréens il fo rien laché sa va sarété vs inkiété pa !!!
