Ecrit il y a un certain temps déjà en fait .___.
Elle devait avoir deux versions, là c'est la seconde étant donné que l'original n'a pas abouti. C'était vraiment moins drôle. C'est bien dans ma tête et j'ai peur de tout massacrer sur papier, alors pour l'instant c'est que pour moi 8)
Bref', histoire d'avoir des avis d'autres personnes ~

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Mon très cher, mon amour, mon ciel, ma vie,

Ô si tu savais ! Si tu savais ! Si tu savais ? Ô je vais te l’écrire.

Non pas de papier, je n’en ai pas à mes côtés. Pas d’encre non plus, même si j’ai ce stylo que tu m’as offert entre mes doigts, jamais je n’aurais la force de faire glisser sa bille sur un quelconque support. Même pour toi. Tu ne pourras alors à aucun moment lire ces mots. Ni même les entendre de ma voix assurée. Mais je te les soufflerais. Je ne peux guère faire autrement. Tu es tout. Plus que tout ? Est-ce au moins possible ? Non. Tu n’es pas tout. Pas plus que tout. Tu es toi. Et j’ai besoin de toi. Malgré ça, s’il te plaît mon être, ne viens jamais me voir. Pas ici. Ne me vois jamais dans cet état. Tu acceptes ? Veux-tu tenir ceci ? Ô je ne tiendrais pas si je te sais m’observant ! Ne vient jamais tu m’entends ? Si je te sens un jour à mes côtés, tu devras jeûner durant sept jours !

Je plaisante mais le cœur n’y est pas pour tout te dire. Je ne le dis qu’à toi, ne le répète pas ! Je ne peux à peine ouvrir les yeux, je ne tiens qu’à une machine. Les personnes défilent devant moi. J’entends. Mais mes seules pensées dans tout ce noir ne sont que pour toi. Même dans cette pénombre, tu es le seul. Même en étant si enfouie, tu me rends heureuse. Car je suis heureuse, au fond. J’ai peur, je te l’avoue. J’ai mal. Ça me brûle de l’intérieur. Ça me détruit. Mais ce que je ressens à ton égard me guérie de tout. Je souhaite à toute personne de connaître ça. C’est si fort et si beau. C’est bien plus qu’un simple amour pourtant les mots sont les mêmes. Ô je t’aime ! Le sais-tu ? Combien est-ce fort ? Je t’aime et je voudrais ne jamais m’arrêter de t’aimer. Je ne pourrais jamais m’arrêter de t’aimer. Je me dois de t’aimer. Comment pourrais-je faire autrement ? Depuis toujours tu m’attires à toi. Depuis toujours je ne vis que pour toi. Depuis toujours c’est ainsi et cela ne changera et ne pourra pas changer.

Mais à quoi bon que je t’exprime les sentiments que tu m’inspires ? Tu le sais, n’est-ce pas ? Tu dois ressentir la même chose ou le mot « époux » que je te donne ne signifierait rien. Et ce n’est pas ton genre de délaisser des mots, de mal les utiliser. Et moi qui ne peux plus rien dire ! Je vais plus mal encore ! Je sombre. Ne vient pas. Pas toi. Ne fait pas la même erreur que ces autres. Qui sont-ils ? Pourquoi viennent-ils si souvent ? Croient-ils me revoir un jour sourire ? Revoir le bleu de mes yeux ? Moi-même je le sais ; jamais plus je ne me verrais. Le seul, ce sera toi. Mais ne vient pas. Je te rejoindrais, moi, lorsque ce sera le moment.

Que puis-je dire d’autre ? Je m’ennuie. Ne crois pas que ces mots sont un moyen pour moi de passer le temps ! C’est sincère. Aussi vrai que toutes ces années passées ensemble. Celles ici, sont-elles réelles ? Trois ans, non ? Qui tiendrait trois ans ? La femme têtue que je suis visiblement. Pourrais-je tenir plus ? Je tiendrais aussi longtemps que j’écrirais cela. Une fois fini, je crois que je ne pourrais plus. As-tu idée de ce que je me dois de vivre ? Entendre les espoirs chaque jour. Entendre ces souvenirs. Entendre ma vie. C’est dur. Mais plus dur encore de ne pas pouvoir leur dire d’arrêter. Qu’ils se trompent. Que oui, c’était bien. Mais que non, je ne reviendrais pas. Pas pour eux. Sais-tu d’ailleurs, que de les sentir passer régulièrement à mon chevet, continuer à les rencontrer, je distingue beaucoup mieux leurs défauts ? Et, ô mon amour, comment avons-nous pu ressentir quelque chose pour ces gens ? Leurs qualités … Quelles qualités ? Le temps nous fait vraiment ouvrir les yeux. Seul pour toi. Avec toi, c’est identique au premier jour. N’as-tu donc pas de défauts ? De défauts insurmontables ? C’est pour ça que je t’aime. Tu es si parfait à mes yeux. Personne ne t’égal.

J’ai mal. Vraiment. Je les entends. Quelque chose se passe. Je vais te rejoindre ? C’est la première pensé qui me vient à l’esprit. Mais pourquoi l’accident nous aurait-il fait prendre deux chemins différents, nous séparer durant trois ans, si c’était pour que nous nous revoyons au final ? Je les entends. Tu es partit loin de moi ce jour là, de mon côté j’ai tenu. Maintenant ai-je le droit de venir ? Pourrais-je te revoir ? Dans quel état es-tu après tout ça ? Vais-je le savoir bientôt ? Je les entends. Est-ce bon ou mauvais ? Vais-je replonger de plus belle ? Revoir le monde ? Découvrir le tien ? Qu’est-ce ?

J’ouvre les yeux. C’est blanc. Est-ce ton monde ? L’image se stabilise. Blanc et flou. Des sons. Des voix. C’est bruyant. Je me redresse. Ma tête tourne. Qu’est-ce autour de moi ? Je lève la tête, observe. Tout se trouble. Ou suis-je ? Pourquoi suis-je là ? Tout se bouscule. Plus rien n’a de sens dans mon esprit. Tout se trouble. Je suis maintenant debout. Je découvre cet espace. Je redécouvre cet espace. J’y ai passé trois longues années. Je ne suis pas à tes côtés.

Tout se trouble. On m’interroge. Je ne réponds pas. Je n’écoute pas. Où es-tu donc ? Suis-je réellement toujours ici ? Suis-je vraiment de retour ? Où es-tu ? Une table s’effondre. Où es-tu ? Pourquoi n’es-tu pas là ? Du matériel en moins. C’est au final l’ensemble de la pièce que j’envois valser. Que fais-tu donc ? Viens à moi ! Viens, maintenant tu peux ! Reviens-moi ! Je m’écroule sur le sol. Rare sont les choses existant encore pour moi. Cette douleur insoutenable à la poitrine et ces larmes incontrôlables. Et toi. Je crie ton nom. Viens ! Viens ! Reviens je t’en prie ! Je t’appelle. On tente de me calmer. On me retient. Je continue pourtant. On m’explique que tu n’es pas là. Que je ne te reverrais pas de sitôt. Mais quels idiots ! Je le sais déjà ! Je le sais depuis le début ! Trêve d’euphémismes ! Je sais très biens que tu es mort ! Mort ! Connaissent-ils ce mot ? Mort ! Je le sais ! Mais taisez-vous. Laissez-moi. Un moment d’égarement, me revoilà allongée. Je ne veux plus partir. Je ne veux pas. Je resterai là jusqu’à ce que je te voie. Je ne veux plus vivre pour toi. Je veux te rejoindre. Je te veux toi. C’est tout.

c'est magnifique, tout ce que tu as dit m'a remplie de sentiments et j'étais perdue dans ton texte qui est magnifique
bravo bravo c'est très beau

Oh merci. ♥
Ça me fait vraiment plaisir. ;____;