Chapitre 29
Je ne comprendrai jamais à quel point les humains sont parfois incapable de se comprendre. C’est vrai ça, un mot, une chose n’a pas la même valeur, pour des personnes différentes. Amour, par exemple. Ce mot, ce simple mot revêt un nombre incalculable de signification. Un nombre infinie. Pour certaines personne « aimer » signifie, ne pouvoir vivre sans cette personne. Pour d’autre « aimer » signifie être à l’aise avec. Pour certain cela veut dire avoir des guilis dans le ventre et la voix qui tremble quand on voit cette personne. Pour cette personne, prononcer ce mot devient difficile.
Pour d’autre « aimer » veut simplement dire ne pas être seul, cette personne aimera juste par peur de la solitude. Certaines aimeront comme étant une habitude, qui rentre dans l’ordre des choses, juste une habitude à prendre, juste pour se réconforter, juste pour être sûre qu’un être s’occupe d’elle. Pour elle aimer sera juste le contraire de solitude. On a pas a juger, on a pas a comprendre, juste à accepter et soutenir.
Chacun, sa vision, chacun ses mots, chacun ses sentiments, il y a des choses que nous ne pourront jamais comprendre de l’autre.
Elle pleure, sanglote encore et encore. C’est étrange, elle est plus âgé que moi elle pourrait être ma tante. C’est tout jour un peu bizarre de réconforter une personne plus âgé que vous, vous ne savez pas vraiment comment vous y prendre, ni quoi lui dire. Après tous elle sait plus de choses sur la vie que vous, vous n’allez pas lui faire de leçons de vie. Je commençais à avoir froid derrière la porte, la bise c’était levée, le sol était gelée et si elle n’ouvrait pas sa fichue porte je ne pourrais plus me relever, les fesses collées au béton, comme une langue à un glaçon. J’ai l’impression d’être SDF à la porte de sa maison.
Je ne l’entends plus, je n’entends plus rien. Elle est là? Elle s’est endormie?
Je ne peux pas rester ici plus longtemps, sinon je vais mourir congelé! On dirait pas comme ça mais réconforteur c’est sacrément dure comme travail. Je me levais péniblement comme une grand-mère ayant plein d’arthrite. J’ai mal au dos, les jambes engourdies, le nez rouge prêt à tomber et les mains que je ne sens plus. Je piétine en frappant mes pieds contre le béton froid, je suis en pleine réanimation de mes pieds. C’est pas possible le sens doit être congelé dans mes veines.
Peu à peu, mon corps reprend vie.
« - écoutez, je ne sais pas si je parle dans le vent, si je parle à quelqu’un ou s’il n’y a plus personne derrière la porte mais… Enfin quand je disais que je resterai là jusqu’à ce que vous ouvriez votre porte, tous ça, que cette fois là personne ne vous lâcherait et tous… Je ne pensais pas que vous alliez me laisser autant de temps sur le pallier. Parce que depuis que je suis là vous ne m’avez toujours rien dit alors….pour le moment vous êtes en train de torturer un humain dans le froid. Vous savez les truc sentimentaux c’est bien mais l’instinct de survie par un temps pareil prend le dessus. Voyez vous quand je disais ça je pensais que vous alliez m’ouvrir dans les minutes qui suivaient mais là ça fait prés d’une heure. »
Je continuais ma longue thèse quand soudain la porte s’entrouvrit. Elle s’entrouvris seul s’en personne derrière, elle s’entrouvrit sans qu’aucune main ne l’accompagne. Personne. Mais elle s’entrouvrit. Elle s’ouvra et une bulle de chaleur m’explosa à la figure. Oh mon dieu qu’Est-ce que ça fait du bien!! J’ai tellement froid et c’était tellement chaud que ça me fit perler les larmes. Devant moi, une douce lumière, l’odeur d’un café qui coule, et une douce chaleur. Ça me donnait une impression de coton. C’est doux.
Je saisie l’invitation, et pénétra dans la demeure, je referma la porte derrière moi. J’enlevais mes boots fourrées, mon bonnet et ma parka double épaisseur. Qu’Est-ce que je fais maintenant? Elle est passée où? Fais quand même attention, tu ne sais pas de quoi elle est capable.
« - Un café? » ce petit mot résonna de la cuisine.
Je me dirigeai vers la cuisine et la vie assise à la petite table de la cuisine doucement éclairé d’un rayon de soleil qui passait à travers les carreaux et venait réchauffé le profil de cette dame. On peu dire que je la vois sous un nouveau jour.
Je m’assis en face d’elle, finalement elle parait fragile. Je fais quoi maintenant, ça serait impoli de remettre « ce qu’il s’est passé » sur le tapis.
« - et vous pourquoi êtes vous ici? Me demanda t elle »
Je vois moi la premiére.
« - eh bien voyez vous, je suis une lâche qui à tous quitté, croyant que ça m’aiderait à oublier. Mais en réalité on n’oublie jamais les moments importants de sa vie, ils sont toujours là quelques par, entre deux tirroirs, entre deux arbres, deux voitures, ou deux mots. Les souvenirs ne vous quittent jamais réellement.
- Je comprends, je connais
- Nous voilà un point commun dis je dans un semblant de rictus
- se doit être le seul. Êtes vous la victime ou le bourreau?
- Je, je, je pense être la victime mais êtes vous sûre qu’on peut tout classer ainsi?
- Je suis avocate de métiers, il n’y a que ces deux catégories, il n’y a que les faits qui comptes, le reste c’est du blabla. Et le blabla c’est mon métier.
-Je vois..« ça va être tendu, pensais je.
Flash
Je crois que ça va être chaud. Bon alors que je comprenne, je dors dans la chambre des parents, lanamie dans la chambre de Taesun , taemin dans sa chambre, et donc key et Taesun dans le salon.
Il est à présent une heure du matin, Taesun vient frapper à la porte, c’est pas comme si je dormais de toute manière. Je me lève et sort de la chambre.
« - Déjà? Demandais je
- Oui, toute les deux heures et on commence à une heure. Il faut allez la voir toute les deux heures. »
On traversa le salon et entra silencieusement dans la chambre de Lanamie
« - Regarde son torse, tu dois compter le nombre de fois qu’elle inspire en une minute. »
Je vois rien du tout moi! Il est une heure du matin, j’ai envie de retourner me coucher. Moi à cette heure là mes yeux sont fermés, il travail pas quoi, mes paupières s’ouvrent qu’à une heure correcte, faut arrêter l’exploitation quoi! Mes yeux ne sont pas des esclaves!
Il regarde sa montre tout en fixant Lanamie.
« - Tu vois là c’est bon, il faut environ 12 inspirations par minutes.
C’est bon on peut se recoucher, à d’en deux heure
-quoi! »
Ça me donne envie de pleurer d’entendre ça! Finalement je devrais peut être lui laisser la garde!
« -Mais on compte faire ça pendant combien de temps?
- Eh bien tu vois elle peut faire des apnées prolongées dû au caillot dans une veine. Si elle retrouve la mémoire, c’est que se caillot c’est dissout et donc plus de problème de risques d’apnées.
-Elle a intérêt a retrouvé rapidement la mémoire!
-Quoi?
-non rien, dis moi qu’Est-ce qu’il se passe si il y a pas 12 inspirations.
- Tu dois la réveiller le plus rapidement possible, lui donner ses médicaments et si elle a des vomissements alors il faut l’amener à l’hôpital.
-hum »
Je retraverse le salon en direction de la chambre, et en passant jette un coup d’œil à kibum qui dort. Alors lui! Il dort comme un bébé! Les allez retours qu’on fait dans la pièce n’a pas l’air de le déranger le moins du monde!
Et voilà je me suis levée à 3 heures, puis à 5 heures, puis à 7 heures. Une nuit horrible! Une nuit passée au hachoir, au moment ou tu t’endors profondément! Toc toc! Taesun qui qui frappe à ma porte! Je l’ai damné, j’ai même un moment pensé à démonter la porte pour qu’il ne puisse plus frapper!!
Et durant tout nos passages, je voyais le gros bébé dormir avec sa couverture jusqu’au menton.
Quand j’y pense Taesun a quand même énormément de courage, il était pas obligé, après tout elle est quoi pour elle? Rien! Il est drôlement gentil! Moi je pense qu’on va faire une ronde sur deux avec Na Hye. Fin de ronde de 7 heure, c’est clair qu’il me sera impossible de me rendormir. Et voilà qu’en repassant dans le salon je vois Kibum encore au pays des rêves! Mais ils m’énerve à dormir comme ça!!!! L’air de rien, je prend un coussin posé parterre et lui lance l’air de rien sur le visage.
« - rrfffff! » Fait il. Une sorte de bruit entre une personne qui étouffe et un ours qui sort d’hibernation! Qu’il fasse une apnée prolongée!!!! C’est une honte de dormir aussi bien quand il y a des gens qui ne dorment pas!
Il se frotte les yeux et commence à se réveiller. Moi hop, je file dans la chambre. C’est pas moi! Ah ah!
8 heure, je ressort, et m’étonne.
« - Ils sont où? Demandais je
- Taemin et Key? Ils sont repartis à l’agence.
- ah »
Ils sont partis? Mais je n’ai rien entendu, ils ne m’ont rien dit, pas un au revoir..rien. Je suis un peu déçu, enfin je me l’avoue juste maintenant à moi-même. Tant pis j’ai autre chose à penser, autre chose à régler, autre chose à espérer. Depuis qu’il est partis, je n’ai pas passé mon temps à larmoyer non, je me suis jetée à corps perdu dans le coréen. Ça m’a aidé à me changer les idées, et puis si un jour je le revois j’aimerais lui montrer mes progrès. Montrer quand l’absence de mon professeur j’ai bien fait mes devoirs, lui montrer qu’après tout il n’est pas irremplaçable, je n’ai pas besoin de lui. Il est inutile.
Pas le temps de penser, une demi heure plus tard nous étions partis pour l’hôpital, une heure plus tard nous allions en direction de la gendarmerie, et 3 heures plus tard de retour ici. Apparemment ça ne leur à fait ni chaud ni froid au policiers et gendarmes qu’on ait résolue leur enquête pour eux. Remarque, ils doivent être content ça leur en fait un de moins. Par contre, depuis ce matin Lanamie est toute drôle, elle ne me parle presque pas sauf pour me poser des questions bizarre, elle a perdu son habituel sourire. Elle regarde bizarrement Taesun, fuit son regard, se cache derrière moi ou reste à la traine, loin dans notre dos. Elle ne s’étonne pas de chaque petite chose dans la rue comme à l’accoutumé.
De retour dans l’appartement familiale des Lee, les papiers régulés en poche, il fallait maintenant que je batte un record que même sonic n’a jamais fait! Je devais faire mes valises et tout amener à notre nouveau chez nous, après cela je reviens chercher Lanamie et ses affaires et bien sûre faire notre petite surprise!!!!!!
« - Lou, me demanda-t-elle de sa petite voix
-hum?
- Tu, tu ne sais pas qui est entrée dans ma chambre ce matin? Tu n’as vu personne?
- euh…J’étais la dernière sortis de ma chambre. Pourquoi?
- rien, je crois que j’ai fais un rêve
- ah oui!! C’est super important tu l’as noté?
-oui »
Elle ouvrit son carnet et elle me montra la ligne. Avec ça on est pas sortis de l’auberge. écrit en gras: Rideau, doux
On se regarda toutes les deux perplexe. Ouai, bien, tu peux encore y réfléchir.
« -tiens, j’ai ce que tu veux pour la surprise » Avant cela j’étais passée dans une superette.
Arrivée dans mon studio, je fis en vitesse mes paquets, le plus vite possible. Enfin ça m’a pris 3 heures, c’est fou ce qu’on peut entasser en quelques mois. Na Hye me sonna, elle avait pris la voiture de ces parents, elle était stationnée en bas. Je pris ma valise à roulette, mon sac à main et descendis, je fis encore deux allez retours les bras chargés avec Na Hye.
Et voilà, maintenant je suis seul, à faire le dernier allez retour. Je regarde que tout est ok et je rend la clé au concierge. Ça me fait bizarre. Je touchais le mur mitoyen au sien, celui contre lequel j’avais dormis, ma main chaude touchais ce mur, j’avais un peu de mélancolie en frôlant ce mur de mes doigts. C’est étrange comme du simple béton peut avoir de la signification. Je regardais une dernière fois la salle de bain, le balcon. Je n’avais pas beaucoup vécu dans ce studio, mais beaucoup de souvenirs c’étaient entassés en peu de temps. Je sortis et fis le dernier tour de clé dans la serrure. Cette serrure si étrange, que j’avais tant hait .
J’ai l’impression de tourner une page. De toute façon j’avais besoin de la tourner, vivre dans le passé ce n’est pas bon. J’enlevais la clé de la serrure et alla juste une dernière fois toquer sa à sa porte. On ne sait jamais au cas où, pour être sûre. Je toquais et colla mon oreille contre la porte, mais rien! Évidemment rien! Qu’Est-ce que je crois! Je frollais la porte du bout des doigt et finis par décidé de définitivement décoller ma joue. Maintenant c’est terminé, plus aucune parcelle de ma peau ne touche cette surface froide qu’est cette porte.
Je marchais dans le couloir sans me retourner jusque dans l’ascenseur. J’avais peur, j’avais peur d’entendre sa porte s’ouvrir, d’entendre ses pas ou d’entendre résonner ses accords de guitare. Mais non, les portes se refermèrent mais il n’y eut rien de tout cela. Suis-je idiote, pourquoi serait il là!
J’étais dans l’immeuble et regarda ma boite au lettre, rien d’important. Je passais devant sa boite à lui.
Lou, qu’Est-ce que tu vas faire! Qu’Est-ce que tu cherches en faisant ça? Il n’est pas là, ne sera plus jamais là, il ne l’a jamais été. Je ne peux pas résister sa boite m’appelle. De toute façon, il n’y a jamais rien. Je regarde par l’interstice.
Oh! Il y a quelque chose! Je me serre d’une règle pour attraper la lettre! C’est vraiment inespéré! Qui lui a mis du courrier dans sa boite?
Il n’y a aucune inscription sur l’enveloppe, pas de timbre pas d’adresse rien. J’ouvre et vois un papier blanc:
Arrête de regarder dans ma boite au lettre. Oublie moi.
Je suffoque, je ne me sens pas bien. Mes mains tremblent, je transpire. Soudain le klaxon de Na Hye retentit, ce qui me ramena brusquement à la réalité. Je partais. Il veut que je l’oublie? Très bien, je l’oublie! Je pris l’enveloppe et le mot les déchira en deux et les jeta dans une poubelle. Je remercia une dernière fois le concierge et lui rendit les clés. Voilà, c’est finis, on va commencer autre chose. De mieux je l’espère.