Me revoila :) PDV Menma Bokie m'encourage comme si j'étais une équipe junior de basket. C'est limite si elle n'a pas un drapeau. Elle s'est d'abord foutu de moi quand je lui expliqué pour hier soir et a ajouter : « Dans cette quartier personne ne fait rien dans les règles !
-C'est toi qui a commencé ! Rajoutais je.
-Pardon ?
-A couché avec l'autre là... Hongki ! » Elle devint aussi pale qu'un linge avant de sourire gêné et de soupirer. « Tous le monde le sait maintenant ! Mais c'est finit !
-Vaut mieux non ? » Elle me regarda dans les yeux et répondit d'un sourire et d'un hochement de tête pas très sincère avant de rire a nouveau.
« Dans un placard hein ? Me lança t'elle.
-Celui au archive, pas très agréable mais j'ai vite oublié ! » Elle me poussa le front en arrière et me dit qu'elle était heureuse pour moi. Moi aussi je suis heureuse, j'avais un peu peur mais il m'a sourit quand il était dehors, il m'a sourit, il aurait regretté il serait partit comme un lâche. Et puis je sais que ce n'est pas qu'une partie de jambe en l'air pour passer le temps, ça se sentait dans la façons dont il me touchait. La main de Bokie passa devant mes yeux et elle dit : « Je me demande ce que tu fais encore ici.
-Pourquoi ?
-Tu penses tellement a lui qu'il doit entendre des voix ! Tu peux attendre jusqu'à ce soir ? » J'ai pincé mes lèvres et réfléchis.
« J'ai aucune raison d'aller le voir avant ça, expliquais je, et j'ai pas envie de l'embêter et puis...
-Et puis quoi ? Passe juste cinq minutes, explique que tu as oublié quelque chose hier... trouve une excuse ! N'importe quoi ! Des fois je me dit que je gâche un de mes vrais talents a être célibataire !
-J'arriverai pas a mentir, ses lèvres me manquent ! » Elle ria et je me suis souvenu de ce que contenait mon sac. « Attend ! Dis je en sortant son téléphone. Il a oublié ça hier ! » Bokie me regarda, secoua la tête et m'engueula presque : « Tu as son téléphone depuis hier soir et tu me dit que tu n'as aucune excuse pour le revoir plus tôt ?
-Il a reçu trois messages et pas mal d'appel !
-Comment tu peux encore avoir ça dans les mains ? Rend lui ! Il en a besoin ! » J'ai regardé l’écran et j'ai souris : « Regarde ! Dis je a Bokie, C'est lui gamin !
-Tu es beaucoup trop sentimental, me dit elle, et surtout beaucoup trop lente ! Enfin en même temps ce que vous avez fait hier je n'appelle pas cela être lent mais... rah bouge toi ! Je te vire de chez moi ! Dehors ! » Elle se releva et le me poussa devant le portail. « Et si tu croises ma sœur, dit lui d'aller en court et de ne pas s'approcher du placard a archive ! » J'ai ris et elle me donna un petit coup sur l'épaule le regard encourageant. J'ai pris une grand inspiration et je l'ai salué. J'ai seulement a passé, dire que j'ai son téléphone et puis repartir, j'ai même pas besoin de le voir, juste lui laisser son téléphone. Il a tellement sonné depuis hier soir que ça doit être important, je ne peux pas garder sur moi une chose si importante.
C'est trop étrange, on se connaît tellement pas et pourtant c'est comme si on était déjà relié. Je ne sais strictement rien de lui, et pourtant je suis peut être, sûrement, sa petite amie. Je suis arrivé devant l'agence plus rapidement que je ne l'aurai pensé. Réfléchir fait marché vite. Je me suis arrêté juste devant et j'ai fixé les portes transparentes. Une boule se créa dans ma gorge, et si finalement ça ne signifie rien pour lui, et si finalement on est tout sauf un couple ? Je me suis retourné, aller Menma tu ne vas pas avoir peur maintenant ! Rend lui seulement son téléphone et tu verras bien ce qu'il en est a son regard. Sois forte ! Si on essaye rien, on a rien ! J'ai monté les marches, son téléphone dans la main, je l'ai cherché en bas sans succès alors j'ai rejoins les ascenseurs. Les portes s'ouvrirent et je suis entré, avant de refermé un femme se glissa avec moi. C'est bien être seul la dedans m'aurait encore plus fait stressé. La femme appuya sur l'étage et j'ai souris. Elle me regarda de haut en bas avant de plissé les sourcils mais de ne rien me dire. Qu'est ce que j'ai ? Je me suis regardé a mon tour et sans rien trouvé d'étrange je l'ai regardé elle. Elle aussi me rappelle quelque chose mais elle est comme toute ces belles femmes bien habillé, elles se ressemblent toute finalement. L'ascenseur s'immobilisa et les portes s'ouvrirent. Je suis sortit en première et en relevant la tête je l'ai vu, il avançait vers moi, sa sacoche a guitare sur l'épaule et le regard sans réel émotion. Il vit mes pieds, releva la tête d'un seul coup et j'ai souris, j'ai fait mon plus beau sourire, enfin ce que je pense être mon plus beau sourire. On ne sait jamais trop. Il me regarda d'abord surprit de me voir là et me fixa dans les yeux sans rien dire. Trois ou quatre mètres nous séparait, la boule dans ma gorge se diminua assez pour que je puisse ouvrir la bouche mais il tourna le regard et ses yeux s’écarquillèrent de surprise. Il ferma les poings et ne posa plus le regard sur moi, il s'approchait de moi mais jamais il ne se posait sur moi. La femme de l'ascenseur passa a ma droite et s'approcha de lui en souriant. Quand elle lui prit la main je suis sur que mon cœur compris avant mon cerveau car il se détacha, il déclara presque forfait.
« Bo-Bomi... bégaya t'il.
-Surprise ! Tu ne répond pas au téléphone alors je suis passé ! » Elle leva la main et lui caressa la joue. J'ai sentit la boule me remonté dans la gorge et j'ai eu envie de vomir. J'ai serré son téléphone et j'ai forcé mes pieds a bouger. Je me suis retourné mais les portes de l'ascenseur se refermèrent juste devant moi. Je ne peux pas resté dans ce couloir, a savoir qu'ils sont juste là. Je dois sortir, aller ailleurs ! Plus les secondes passaient plus l'envie de vomir me monta au yeux et j'ai commencé a pleuré, je me suis retourné et il était maintenant dos a moi, elle je la voyais parfaitement et comme si je n'étais déjà pas assez mal, mon cerveau me dit : regarde, c'est la fille qui est passé a l'agence, cette nuit là, et la fille que tu as croisé sur la passage piéton. Malgré que je lui dise de la fermer, mon cerveau me renvoyait toutes ces images presque en riant de mon foutu optimiste. Je dois le faire taire ! J'ai aperçu al porte des toilettes et j'ai couru jusqu'à m'enfermer et m'effondrer au sol.
Son portable vibra dans mes mains, j'ai essuyé mes larmes pour voir pas trop flou et je ne sais avec qu'elle force, j'ai regardé qui l'avait appelé. Hier six fois : "Bomi." Mon coeur se gonfla une premiere fois, ce matin trois fois : "Bomi." J'ai pris une grande inspiration, je dois tenir encore un peu. j'ai ouvert les messages. Deux de Hongki, ce qui me fit sourire de soulagement, et un autre de ''Bomi", je ne sais pas pourquoi je l'ai ouvert, je n'étais sans doute encore pas assez mal.
"Honey, merci pour hier soir, tu m'avais manqué. Je passe ce midi, qu'on mange ensemble. Je t'aime." Mon coeur si goinflé explosa et j'ai recommencé a pleurer encore plus fort. ce n'est même pas le ''je t'aime" qui fait mal mais le ''merci pour hier soir !". Hier soir, je pensais que c'était notre soir. Connard ! Connard !
PDV HongkiMa mère est encore assez forte sur ce coup. Elle m'a toujours eu avec ces ''vient manger a la maison, ta mère aimerai passé du temps avec toi.'' Je trouve toujours ça touchant alors j'arrive avec un grand sourire et comme a chaque fois, une fois devant la maison, elle me donne son trousseau de clef de voiture et dit d'une voie amusé : « On va manger chez une amie a moi. » Aujourd'hui, au moins, elle ne me tend pas un piège chez une amie a elle qui a une merveilleuse fille de mon age avec qui j'aurai sans doute de splendide enfant, mais chez une de mes tantes qui vient d’aménager a Séoul.
Je conduit et ma mère me répète : « Tu ne te souviens vraiment pas d'elle ? Vraiment ? » Elle a l'air toute choqué, soupire, me donne des coups comme si ma mémoire était une télé en panne. Elle me regarda alors interrogé avant de secouer la tête et d'ajouter : « Je crois que tu l'as vu quand tu es née !
-Omma ! Tu penses que je me souviens de qui j'ai vu quand je suis née ? » Elle plissa les yeux fâché, elle fait toujours ça alors en gentil fils j'ai rajouté : « Je ne me souviens que de ton visage Maman ! » Elle pesta amusé et me frappa avant de rire. Franchement, ma mère a six sœurs, comment je pourrais me souvenir de toutes ? Celle ci avant d'arriver a Séoul pour un problème médical vivait en pleine campagne au nord de la Corée, près de la frontière, qu'est ce que j'irai faire la bas ? Bien sur que je ne me souviens pas d'elle. On arriva dans le quartier de l'agence, ma mère m'expliquait par ou passer, en m'indiquant toutes les rues a sens unique, aidant, avant de me dire d'une voie enjoué : « Voilà c'est la rue a droite ! » J'ai tourné gentiment avant de reconnaître la rue et mon cœur s'arrêta une fraction de seconde.
« C'est un quartier chic, je devrais peut être demander a ton père de déménager non ? C'est jolie par là, et je te verrai plus souvent ! Mauvais fils !
-C'est dans cette rue ? Oui la maison au volet gris... A coté de la maison avec le cipré ! » J'ai regardé me cipré dépassant de la maison de Bokie et j'ai grimacé. Pourquoi dans toute la ville il faut que tout ce regroupe dans ce foutu quartier ?
Quand je me suis garé, pile en face de la maison de Bokie, ma mère sortit de la voiture toute heureuse et me fit signe de me dépêcher. Pourquoi il est onze heure ? Qu'elle me laisse le temps d'enfiler une cagoule. Bon dieu faite que Bokie n'est pas l'envie étrange de vouloir sortir maintenant ?
Je suis sortit et j'ai rejoins ma mère devant la maison de ma tante en fixant celle de Bokie.
« Que de jolies maisons dans ce quartier... Celle ci est vraiment immense... dit ma mère en regardant ce que je fixais. Tu crois qu'il y a combien de chambre ?
-Quatre ! Répondis je sur de moi. » Ma mère ne remarqua rien d'étrange, elle acquiesça de la tête et sonna. La sonnette retentis jusqu'à nous et j'ai eu peur. La même peut que quand on est gamin et qu'un bruit résonne tard dans la nuit, on espère que nos parents n'ai rien entendu pour ne pas être puni. Je ressent pareil, j'espère stupidement que Bokie n'a rien entendu. De toute façons, ce n'est qu'une sonnette, pourquoi elle sortirait pour voir ? Je suis cinglé.
« Hongki ! Me chuchota ma mère. » J'ai tourné la tête et ma tante me souriait, j'ai salué un peu embarrassé et elle s'exclama : « Quel beau garçons ! ». Ma mère toute heureuse d'entendre ces compliments comme si il lui revenait, sourit et me tira pour que l'on entre. La maison est bien plus petite que celle de Bokie, et moins bien agencé, le jardin est tout aussi grand mais aucune pièce au fond. Elle me manque un peu cette pièce d'ailleurs. Quand on fut sur la terrasse ma mère dit : « Et votre cœur ? » Moi qui fixait le mur qui séparaient les deux maisons porta une oreille a leur discussion.
« C'est un bon jour, dit ma tante. Mais je ne reste pas longtemps debout.
-Asseyez vous, asseyez vous ! La pria ma mère. » Ma tante fit non de la tête et alla a la cuisine. Je me suis empressé de demander : « Qu'est ce qu'elle a ?
-Elle a une maladie du cœur, elle ne peut pas faire beaucoup d'effort.
-Elle n'a pas d'enfant ?
-Ils ne viennent jamais... » J'ai regardé ma tante dans la cuisine qui ramenait des verres avant d'entendre quelqu'un crier :
« Omma ! Oui ! Oui ! » Ma mère fut surprit et regarda vers la maison de Bokie d’où venaient les sons. J'ai souri et Bokie continua de crier : « Nan ! Nan je n'irai pas manger chez eux pour te faire plaisir, et je m'en contre fou de son salaire ! OMMA ! » Ma tante réapparut et expliqua : « Ma voisine a deux filles, la plus grande vient de revenir des USA, elle est assez libéré. » J'ai ravalé un rire.
«Elles se prennent souvent la tête ? Demanda ma mère curieuse.
-Oh, parfois... expliqua ma tante, Madame Oh est un amour de femme !
-Mais qui te dis que j'ai envie de me marier !!! cria a nouveau Bokie. » Ma mère fit une tête surprise mais ma tante souriait. J'aime comment elle sourit, elle est plus jeune que ma mère et semble plus libéré, d'ailleurs elle n'a pas de mari... Ou est il mort ?
« Les relations mère fille sont parfois difficile ! Expliqua ma mère comme si elle avait écrit une thèse sur le sujet.
-Rien de là, certaine ont juste la mauvaise idée de vouloir a tout prix marier leur enfant. Ajoutais je.
-Vous n'y arriver pas seul ! Dit ma mère, il faut bien qu'on s'en mêle ! On commença a manger, Bokie ne criait plus, on entendait seulement parfois le bruit de la télévision sans doute quand elle entrouvrait la porte de sa cuisine. Dans ma tête j'essayais de suivre la discussion et de m'imaginer ce que pouvait bien faire Bokie de l'autre coté de se foutu mur bien trop haut. La maladie de ma tante était assez grave, elle semblait faible et cette grande maison semblait bien immense pour elle. Je mangeais en silence sans oser trop donné mon avis médical qui se résumerait a des banalités du style : « Mangez plus de fruits et légumes! »
Avant le dessert je suis monté au toilette, j'ai fait ce que j'avais a faire avant de me fixer dans le miroir et de sourire comme un imbécile. J'ai bien envie de revenir plus souvent ici, juste pour prendre soin de ma tante et traîner devant chez Bokie. Je sais que cela n'apportera rien de bien a long terme mais elle me manque et l'ennuyer me manque aussi. J'entendais ma mère au rez de chaussé parler avec ma tante avant d'entendre de la musique. Je ne voyais pas ma tante et elle se mettre a danser alors j'ai chercher d’où venait le son avant de comprendre que la fenêtre de WC était entre ouverte. J'ai ouvert en grand et pile en face, Bokie était a sa fenêtre, fixait la pelouse, bras tendu dans le vide et la tête posé sur ces avant bras. Elle ressemblait a un de ses chiens en pleine été qui attende dans les voitures, la tête dehors et la langue pendante. Elle a ses cheveux détaché qui virevoltent quand la brise chaude passe et elle bouge le bout des doigts en rythme. La musique est une pop américaine, d'ici je n'entend qu'un piano et une voie d'homme. Elle soupira et se releva un peu en soupirant. Pourquoi elle est soupire toujours autant ? J'ai envie de la voir sourire, j'en ai tellement envie que ça me prend aux tripes. Bokie regarda le ciel et pencha la tête avant de lever les yeux vers moi et de m'apercevoir. Ses yeux rencontrèrent les miens et son regards se fit, au fil des secondes de plus en plus surprit. Elle se releva d'une traite et me pointa du doigt.
« Bokie ! Dis je d'un air non chaland.
-Qu'est ce que tu... » Je n'ai pas attendu qu'elle ne finisse, je me suis retourné et elle me cria : « Tu vas ou ? » J'ai continué de marcher content de moi et j'ai rejoins ma mère sur la terrasse. Ma tante me regarda avancé quand ma mère dit : « Hongki travaille a trois rues, il pourrait passez vous aider parfois ? » Pour une fois que ma mère a une idée géniale.
« Il doit être bien trop occupé, expliqua ma tante.
-Non, la coupais je, je serais ravi de passer de temps en temps ! » Ma mère fière de moi me fit un splendide sourire et j'étais content. On continua de manger, mon téléphone vibrait dans ma poche, Bokie sans doute, mais je n'ai pas décroché, ça m'amuse trop.