LEE IS BACK *PAN*
Voila donc deux PDV, j'espère qu'il vous plairont, la suite dans quelques temps. DSL pour l'attente T^T
PDV JonghunElle dort en dirai qu'elle ne l'a pas fait depuis plus de dix ans. Elle ne bouge pas d'un millimètre, j'ai même posé ma main devant sa bouche pour vérifier qu'elle ne soit pas morte tellement elle paraît inerte. Elle est assise sur le banc, serpillière en main, posé sur ses genoux. Elle sent le produit d’entretien et un parfum que j'avais déjà sentit plusieurs fois. Elle sent la pomme. Elle est là depuis plus de dix minutes puisque ça fait dix minutes que je suis assis la a attendre je ne sais même pas quoi.
Il est bientôt deux heures du matin et le bâtiment semble vide, je suis venu, je n'avais rien a faire ici mais je suis venu quand même. Je me suis enfermé dans la salle en espérant la croiser ce qui est complètement stupide puisque je ne sortais pas de cette salle. Depuis hier et le faux baiser j'espère la fuir mais je veux la croiser. Quand je me suis enfin décidé a sortir, j'ai cru être le dernier homme sur Terre tellement tout était sombre et tellement la ville a l'extérieur est sage. Aucun son extérieur ne pénètre malgré les fenêtres entre ouverte. J'ai regardé autour de moi avant de voir son ombre. Elle est tellement étalé sur le banc qu'on pourrait croire qu'elle n'est qu'un manteau oublié. Une voiture passa dans la rue et la lumière éclaira son visage, c'est comme ça que je l'ai reconnu, elle et son visage de poupée.
Je me suis approché et j'ai finis par m’asseoir a coté d'elle et a boire ma bouteille de Vitamin water en silence. Au départ je regardais autour, mais bien vite j'ai tourné mon visage et la impossible de regarder ailleurs. Ses paupières semblent sellées, et son front est encore un peu blesser. Voir ses blessures me donne des coups au cœur comme si elle était ma propre fille mais ses lèvres et sa nuque me donnent des bouffées de chaleur. Je ne pense pas qu'on ressent ça pour sa fille. Elle paraît tellement fragile et pourtant elle a parfois une telle force dans le regard qu'elle pourrait rendre muet le plus grand des tyrans. Je ne comprend pas, dans son carnet il n'y a rien qui pourrait expliquer ça, parfois je doute que ce soit elle qui l'écrive. Celle qui l'écrit paraît si heureuse.
Ce foutu carnet, c'est a cause de lui si je suis tellement attaché a cette fille, je l'ai tellement lu et relu qu'elle fait désormais toujours partit de mes pensées. De plus quand je pense a hier c'est comme si tout dans mon esprit se mélangeais et je passe des heures a vouloir défaire les nœuds sans succès. J'ai vu Bomi dans sa galerie ce qui m'a mis en rogne et je ne sais pas pourquoi, j'ai tiré Menma et j'ai fait semblant de l'embrasser. Mais ce fut comme si en quelques secondes la situation se retournait, pendant un instant j'ai oublié Bomi, j'avais le cœur qui battait fort et cette envie qu'elle soit de plus en plus près et qu'elle ferme les yeux, mais elle ne fit rien. Cette fille n'a fait que me fixer dans les yeux, surprise, la bouche entrouverte et les mains grande ouvertes comme pour bien montrer qu'elle ne me touchait pas, que ça venait de moi. Rah ! Quand j'y repense c'était presque comique. Elle semblait complètement effrayé, qui ne l'aurait pas été. Je la serrai, son visage a dix centimètre du mien et mes mains énervé se calmèrent mais ne la lâchèrent pas pour autant et j'ai eu cette sensation dans la poitrine, comme quand on a envie de faire quelque chose mais qu'on s'en sent incapable. Plus les secondes passaient, plus elle me fixait effrayé plus j'avais envie qu'elle sourit et pour ça j'aurai aimé que ce soit mes lèvres qui... RAHHH ! J'y pense depuis hier sans arrêt, je m'imagine ce que j'aurai put faire, si je l'avais embrassé ce que ca aurait donné. Je me perd complètement dans mes pensées, ce matin j'ai renversé tout le pichet d'eau a cause de ca, j'ai faillit traverser au feu rouge, si les quatre autres sont là sinon je serai déja mort. Je deviens dingue, j'en viens même a avoir des pensées pas net et j'ai son sourire en boucle dans la tête ! Bomi ! Jonghun, tu as fait ça a cause de Bomi pourquoi tu penses a tout ça pour cette fille ? Hein ?
« Hein ? Criais je. » Menma sursauta, se releva et me regarda les paupières plissé comme si la lumière, inexistante, l'aveuglait. Elle s'approcha et ouvrit les yeux plus grand quand elle me reconnu.
« Oh ! Dit elle en me pointant du doigt !
-Du gâteaux ? Lui demandais je en lui approchant la boite encore fermé. » J'ai ouvert et rajouté avec un sourire non dissimulé.
« Un petit déjeuné en quelques sorte !
-Bonjour ! Me dit elle en s'étirant. » Je l'ai regardé et elle sourit. Quand elle sourit elle le coin des lèvres très marqué, dans la pénombre il ressortent encore plus.
« Vous en voulez ?
-Eh bien, il est a vous non ?
-Oui, je peux donc en offrir a qui je veux ! » Elle me regarda un peu étonné avant de sourire et d'acquiescer. J'ai pris la fourchette en plastique et j'ai partagé en deux dans le sens de la largeur.
« Je n’ai pas encore eu ce parfum là... dis je tout bas.
-C'est fraise-citron ! Me dit elle avant de raclé sa gorge et d'ajouter, Enfin je pense...
-Je vois ! Vous vous y connaissez en gâteaux ? » Elle sourit et haussa des épaules sans répondre. Si ce n'est pas bizarre, de manger le gâteaux que Bomi m'a encore laissé aujourd'hui avec une autre fille, et d'en être presque heureux. Je ne me sent même pas coupable. Pourtant quand je l'ai vu devant ma porte j'étais presque content. Je ne sais plus ce qui me fait sourire, ou est le vrai sourire du faux, j'en sais rien.
Une fois partagé elle dit : « Prenez le bout avec la fraise ! » J'ai alors prit le bout sans et elle me regarda mais ne dit rien. J'ai posé la boite sur l'accoudoir entre nous deux et l'ai regardé étonné a mon tour.
« Vous ne mangez pas ? Demandais je. » Elle dit oui de la tête et pris la boite ouverte, la posa sur ses jambes qu'elle plia en tailleur. Elle retira ses pieds nues de ses sandales et commença a manger sans rien dire. Ok depuis le coup d'hier c'est un peu bizarre de se parler comme ça, mais elle pourrait un minimum faire la conversation.
Elle se lécha les doigts, ce qui me mis un peu mal a l'aise et elle se frotta les joues pour se réveiller.
« J'ai dormit longtemps ? Me demanda t'elle.
-Je ne peux pas vous dire, je vous regarde... enfin je suis là que depuis dix minutes... » Elle me regarda dans les yeux, j'ai sourit et elle acquiesça a nouveau sans rien dire. Rah c'est bizarre, j'ai chaud et il fait mouate et l'atmosphère est étrange. C'est comme si il allait se passez quelque choses, comme si tout pouvait se passer. Elle passa ses doigts au fond de la boite pour y ramasser les reste de crème et les lécha a nouveau en souriant. Autour de son poignet un bracelet, comme celui que j'ai trouvé dans la voiture mais bleu clair, et un autre avec un médaillon en or ou il y a écrit quelque chose en japonais. Ses poignets son tout fin et abîmé, de vieilles blessures, des bleus jaune ainsi que sur ces avant bras. Comment elle peut se faire ça ? Ça m'énerve de me torturer autant.
« Vous n'êtes pas rentré ? Dit elle. Qu'elle heure est il ?
-Deux heures bientôt... » Elle me regarda les yeux grand écarquillés, me demanda de répéter ce que je fit et elle se leva d’une traite ce qui fit tomber la boite au sol. Elle commença a exprimer son mécontentement en japonais.
« Un problème ? Demandais je.
-Je dois laver les vitres, je me suis assise là et je pensais me reposer quelques minutes mais...
-Vous vous êtes assis là a quelle heure ? Demandais je amusé par ses expressions de visage.
-22H30... par là... » Elle bougonna et remis ses sandales avant de se frotter les yeux, de se donner des petites claques et d'aller vers les baies vitrés. Elle s'agenouilla près d'un seau d'eau et y plongea la serpillière. Je me suis d'un seul coup sentit très bête assis sur mon banc sans rien faire d'autre que regarder son dos. Elle commença a laver une fenêtre et s'étira vers le haut avant de se lever sur sa pointe des pieds et de dérapé. Elle est vraiment fatigué. Elle recommença et ses genoux fléchirent encore, là je me suis levé et j'ai pris la serpillière qu'elle avait en main.
« Je vais... le faire! Dis je. » Elle me dit de ne rien faire mais j'ai tendis la main et elle laissa tombé, sa main arrivant a mon coude. Elle me regarda dans les yeux et j'ai sourit, mais elle ne disait toujours rien. Bon dieu que c'est bizarre, hier, quand j'ai put reprendre mes esprits, je me suis excusé stupidement et j'ai rigolé. Elle a sourit et mon téléphone sonna, Jaejin me dépêcha de rentrer, j'ai donc choisis cette excuse pour fuir. Ça m'énerve d'habitude elle sourit beaucoup, elle rit même parfois mais là rien. J'ai l'impression de l'avoir cassé et je déteste ça, elle est déjà assez en mauvaise état comme ça, elle n'arrive même plus a tenir sur ses jambes. J'ai lavé le haut de la fenêtre et quand j'ai baissé la main elle s'empressa de me prendre le tissus mouillé et de dire : « C'est bon je vais nettoyer les autres, rentrez dormir ! » Elle se décala et lava sans me regarder.
« Vous êtes sur ? Demandais je.
-Oui, rentrez chez vous !
-Mais vous êtes fatigué et...
-C'est mon travail ! Dit elle en levant la voix.
-Je peux vous aidez un peu, j'ai que ça a faire... Vous êtes toutes blesser et...
-En quoi ça vous regarde ? Me demanda t'elle en cessant de faire des ronds sur la vitre.
-Ça m'inquiète de vous voir comme ça ! Dis je en haussant le ton. » Ma fin de phrase traversa toute la salle et elle se pencha pour rincer dans le seau. Je me suis agenouillé en face d'elle et quand elle sortit sa main de l'eau je l'ai attrapé.
« Laissez moi vous aidez ! Hein ? »
PDV MenmaJ'ai tellement peu dormis que j'ai l'impression de toujours somnolé. Je me suis réveillé en sursaut et la première chose que je vois c'est son sourire et une part de gâteaux. Je crois encore rêver, encore un de mes foutus rêves éveillé de début de nuit qui m'aide a trouvé le sommeil. Je pensais que laver ces foutus vitres allaient me réveiller et qu'il allait partir mais non il reste là et pire il m'aide. Mais il veut quoi ? Je commence a me dire qu'il est intéressé par moi mais c'est si soudain que j’ai plus peur qu'autre chose. J’attends depuis des semaines qu'il s'occupe de moi, qu'il m'aide, qu'il me donne ce genre de sourire et maintenant qu'il le fait j'ai si peur. En plus hier il m'a presque embrassé, enfin je ne sais pas ce qu'il voulait faire honnêtement, c'était assez confus mais enfin vu comment il était proche et son regard ! J'ai peur de voir tout faux, et qu'il a, comme je le redoute, de la pitié pour moi. La pauvre petite qui est toute blesser de partout, qui s'endort n'importe ou et qui a le béguin pour lui. Car il le sait non, que je l’apprécie, j'ai vraiment l'impression qu'il le sait. Je passe tout le temps que j'ai a le regarder ou a le fuir des yeux. C'est assez clair non ? Et voilà qu'il me prend la main encore une fois.
J'ai baissé le regard sur nos mains légèrement recouverte de mousse, le bout de mes doigts étaient encore immergé. Il me dit en me regardant dans les yeux : « Laissez moi vous aidez ! Hein ? Je fais le haut, vous faites le bas ! » Sa main tenait mon poignet et ne le lâchait pas. Mes paupières lourdent se ferment un peu et je ne suis même pas certaine que tout ça est réel. Il paraît tellement sincère. J'ai regardé les vitres, il a raison ce serait plus pratique si il m'aidait mais je ne peux pas lui demander ça.
« Non ! Dis je. Laissez moi faire !
-Hors de question ! Dit il en me prenant le seau des mains. Je ne vous demande plus la permission. Pourquoi les gens ne veulent jamais qu'on les aide ?
-Rendez moi ça! Dis je fermement mais ça le fit sourire. » Il se releva et me prit la serpillière des mains, je suis tellement endormit que j'arrive a rien. Je me suis quand même levé et j'ai essayé de lui reprendre le seau mais il le mit derrière son dos et commença a rire.
« Vous pensez franchement arriver a quelque chose ? Me demanda t'il.
-Pourquoi je ne pourrais pas ?! Hein ! » J'ai passé mes mains dans son dos et il le leva.
« Rendez moi mon seau ! Dis je.
-Elle est mignonne ! Dit il en riant. Moi je vous dit que je veux nettoyer les vitres !
-C'est pas drôle !! » J'ai levé les bras pour l'attraper et il fit de même. Il est chiant a être grand ! J'ai râlé et ça le fit encore plus rire !
« Rendez moi ça !
-J'ai jamais vu une fille autant aimer un seau ! Dit il en riant. » Je n'ai pas put retenir un rire ce qui l'amusa encore plus. J'ai levé le bras quand il abaissa les siens et il les releva si vite que l'eau déborda des bords et atterrir sur mes pieds et sur ma frange.
« C'est malin ! Criais je énervé en poussant ma frange trempé sur le coté.
-C'est que de l'eau !
-Jonghun-shi baissez ce seau ! Criais je.
-Vous n'acceptez donc aucune aide ? » J'ai râlé et donné un coup dans le seau avec ma main, de l'eau déborda a nouveau et tomba sur lui cette fois si. Il râla et me cria après ce qui me fit rire. Je ne pouvais plus m'arrêter de rire intérieurement mais a l'extérieur je gardais cette colère apparente.
« C'est que de l'eau ! répétais je amusé.
-Ah oui ? » Il sourit amusé et baissa le seau puis m'envoya de l'eau au visage. « YAH ! Criais je. Je suis pas un chien ! » Il ria et continua avant que j'avance sur lui a l'aveuglette. Il recula et j'ai encore demandé qu'il me rende mon seau et quand j'ai rouvert les yeux ils était collé au vitres et moi collé a lui. Nos regards se croisèrent de suite et son stupide sourire diminua au fil des secondes. Il se lécha les lèvres et j'ai dit, en baissant le regard sur son tee-shirt trempé pour de suite le relevé : « Mon... seau !
-J'ai quoi en échange ? Me demanda t'il.
-Pardon ? Quoi ? Vous me l'avez pris ! Pourquoi je ferai un échange ! Rendez moi mon seau ! » Je me suis reculé mais il me prit le poignet et m'obligea a rester sur place.
« Quoi ? Demandais je.
-En échange... commença t'il.
-QUOI ? QUOI ? En échange quoi ? Criais je énervé ! » Il approcha son visage et me fixa les lèvres. J'ai avalé ma salive et j'ai sentit le rouge me monter au joues puis une sensation bizarre sous la peau. Il releva les yeux dans les miens avant d'ouvrir la bouche et de fixer mes lèvres a nouveau. Non, ne dit pas ça, ne demande pas ! Je ne veux pas que ça vienne de moi.
« Je... dit il avant qu'on entende l'ascenseur sonner. » On tourna tout deux la tête vers les ascenseurs et les chiffres défilèrent dans la pénombre.
« OMO ! Non ! Non ! Dis je. Je pensais qu'elle était partit ! J'en étais persuader ! Mon dieu, si elle voit ça, l'eau partout et vous trempez et moi aussi !!! Mon dieu je suis bonne a être mis dehors sur le champs !! » J'ai tiré ma main pour qu'il lâche mon poignet et je l'ai regardé pas contente. Il sembla tout gêné et me dit : « Venez ! » en me prenant a nouveau la main. « Non, je ne suivrais pas encore un de vos plans foireux ! Criais je en tirant dans l'autre sens.
Mais vous allez vous taire et venir ! » Il me tira fortement et posa le seau au sol. On traversa le couloir et quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent Jonghun ouvrit une porte a notre droite, me lanca presque a l'intérieur, rentra et referma derrière lui. Mais qu'est ce qu'il fait ? Pourquoi ils me cache dans un placards a archive ? Ma tête cogna, j'avais le dos collé au classeur, les pieds entre deux cartons et entre moi et la porte il y a pas plus de cinquante centimètre. On ne voyait rien du tout et je ne pouvais pas bouger d'un pouce, serré entre les classeurs et lui face a moi. Il avança le bras a ma droite et toucha les classeurs avant de dire : « Je crois mettre trompé de pièce...
-Vous êtes complètement … commençais je a crier ! » Il mit sa main sur ma bouche et me serra contre les classeurs. J'ai leur coin qui me rentre dans le dos, ce type travail ici tout le temps et il se trompe de porte. Comment je peux être aussi amoureuse d'un abrutit pareil ? Je ne pouvais rien dire alors j'ai donné un coup de pied dans son tibia. Il grimaça de douleur, recula ce qui fit trembler la porte avant de s'avancer et de me lâcher la bouche.
« Abrutit ! Chuchotais je.
-Pourquoi vous me frappez ?
-Car c'est ce qu'on fait au abrutit ! » Les bruits de pas se faire plus proche alors il stoppa net de bouger, je ne voyais rien, je sentais juste ses jambes contre les miennes et j'entendais les frottements que les tissus créaient. Il bougea la tête, enfin je crois et s’avança vers moi.
« Qu'est ce que vous faites ? Demandais je en chuchotant.
-J'ai la poignée dans le dos !
-Moi j'ai un mur de classeur alors faites avec !
-Cette poignée est pointue... dit il.
-Mais... » Il me bâillonna encore car je n'avais pas chuchoté cette fois si. Il passa son visage a ma droite ce qui me créa des frissons dans la nuque. «Je ne veux pas que vous soyez virer a cause de moi alors taisez vous ! » J'allais râler mais il retira sa main et je n'ai rien dit. Les bruits de pas continuaient de parcourir le hall et Jonghun bougea la tête vers moi. Son nez toucha mon front et j'ai serré le bord d'un classeur de mon poing. Il fait chaud et j'ai son souffle qui me réchauffe le haut de ma joue droite. Il racla sa gorge et j'ai un peu baissé la tête. J'ai le cœur qui bat a cent a l'heure, mes oreilles au départ attentif aux bruits de pas n'entendaient plus que son souffle et le bruits que ses mouvements minimes créaient. Une goutte tomba de ma frange sur mon nez et j'ai relevé ma main pour la chasser mais j'ai touché son torse trempé alors j'ai de suite rabaissé ma main. La goutte coula vers ma joue et Jonghun bougea, ses cheveux humides se mélangèrent a ma frange et son souffle arriva a mes lèvres. J'ai fermé les yeux et j'ai pris une grande respiration. On se calme Menma, on se calme pas la peine de se mettre dans cet état, c'est qu'un placard a archive, rien de bien excitant, après le type trempé et beau comme un dieu collé a toi dans le noir c'est une autre histoire. Tu as vingt ans pas dix sept tu sais refoulé tes envies non ? Pense au bouchers, a la famine au soudant, au porridge de tante Matsumoto, reste forte ! J'ai bougé la tête et il releva la sienne ce qui fit que ses lèvres caressèrent mon front et j'ai laissé échapper un souffle long.
« Fait chaud ! Dis je comme pour lui montrer que le problème vient de la chaleur. » Stupide car la chaleur que je ressent vient de lui, donc c'est bien lui le problème.
J'ai bougé les pieds mais impossible, j'aimerai sortir autant que j'aimerai resté là des années. Il baissa la tête et sa bouche caressa a nouveau le coté de mon front, mais là elle s'arrêta sur ma peau et ses lèvres se firent plus proche encore plus proche jusqu'à faire ventouse. Au début j'ai crut mal sentir, mais il recommença et m'embrassa le front et ma blessure. Mon cœur partit tout seul et si vite que je pensais que ce n'étais même plus le mien. Il fait quoi ? Il sait que c'est moi ou il a un amour étrange pour les classeur en plastique ? Il recula le visage et le bout de ses lèvres caressèrent a nouveau ma peau mais mon nez cette fois. J'ai avalé ma salive et respiré par la bouche, je sert si fort le classeur que je pourrais le casser en deux. Il remonta sa main jusqu'à ma joue et je n'arrivais rien a dire, je pensais a rien a part a ou il allait encore la poser, ce qu'il allait encore faire. Ses doigts descendirent sur mes lèvres et il caressa ma lèvre inférieur avant d'y poser ses lèvres. Quand elles se retirèrent, elle tremblèrent un peu avant de venir a nouveau et de pincer les miennes. J'ai crut que mon cœur allait implosé et j'ai laissé a nouveau échappé un souffle. Il s'approcha encore mais m'embrassa la joue cette fois, puis l'autre et baissa la tête puis passa sa main dans ma frange en caressant ma blessure avec son pouce. Moi j'arrivais a rien, je ne comprenais même pas ce qu'il faisait, j'avais pas l'impression que c'était lui, il ne dit rien qui peut me faire cesser de douter. J'ai des frissons dans les membres par intermittence et une douce sensation dans la poitrine et le haut des jambes. Il baissa la tête et approcha son visage, j'ai sentit ses cheveux me chatouiller les joues et j'ai avancé la bouche au hasard qui rencontra la sienne et de suite il me pris le visage et m'embrassa de plus en plus fortement jusqu'à rompre la muraille de mes lèvres. Ma main qui serrait le classeur le lâcha pour serrer son tee-shirt et mon autre alla serrer son bras. Il m'embrassait, m'embrassait et ses mains dans ma nuque descendirent sur mes épaules, celle de droite passa dans mon col et baissa ma manche. Ses lèvres se séparèrent des miennes avant de venir embrasser ma nuque et mon épaule dénudé. Je l'ai serré encore plus et j'en suis venu a ne plus rien pensé du tout. Je dois rêver, je dois sûrement rêver. Il continua a m'embrasser le cou et ses mains descendirent de ma poitrine a ma taille. Il m'embrassa a nouveau les lèvres, caressaient ma langue avec la sienne. Je n'étais plus moi, j'avais l'impression d'être une poupée en chiffon avec quoi il fait tout ce qu'il veut. Il baissa ses mains mais ça je ne le compris seulement quand il remonta mes jambes de chaque coté des siennes et commença a passé ses mains sous ma jupe. J'ai respirer fortement quand il recula son visage je l'ai entendu avalé sa salive. Pourquoi il arrête ?
« Je... dit il tout bas... je... » Nan nan n'arrête pas ! Je veux pas sortir d'ici, je trouve désormais ce placard trop grand, j'aimerai qu'il soit si petit que tu sois juste toujours collé a moi. J'ai descendu mes mains le long de son torse et je les ai passé sous son tee-shirt. Je ne sais pas si ce que je fait est juste ou non mais peu importe. Il baissa la tête vers mes mains sans rien dire d'autre. Je crois qu'il hésita quelques secondes avant de caressa mon visage de ses immenses mains et de m'embrasser a nouveau le cou. Ma tête cogna en arrière et j'ai fermé les yeux, je l'ai laissé faire ce qu'il voulait. J'ai l'impression d'être tellement faible comme si j'étais en dehors de mon corps, je ressent seulement, je ne réfléchis plus. Il déboutonna ma chemise de travail et la fit descendre a ma taille avant de remonter ma jupe. Quand il m'embrassa sous le cou et la poitrine j'ai pousser un son qui lui fit remonter la tête et il m'embrassa les lèvres pour que je me taise.
J'avais les doigts appuyé contre son dos et la tête qui frappait les classeurs par a coup. Quand j'arrivais a être muette il m'embrassait la peau, toute celle qu'il trouvait dans la pénombre et me caressait le corps comme si il souhaitait le guérir. Il est si tendre que je crois être dans un lit et non collé a une étagère, tout ce qu'il touche semble en coton et même le mal qu'il me fait paraît être plus doux que n'importe qu'elle étreinte. Ma petite culotte glissa le long de mes mollets et il me serra plus fortement. J'avais imaginé la façons dont il peut éteindre une personne, j'y ai pensé tellement de fois que j'ai l'impression qu'encore maintenant ce n'est qu'une simple illusion. J’embrassais sa nuque, c'est techniquement la seule chose que je faisais et parfois je comprenais ce que l'on était entrain de faire mais rapidement il m'embrassait un autre endroit, m'appuyait plus fortement et je perdais le fil de mes pensées. J'ai finis par sourire intérieurement comme si j'avais enfin ce que je voulais, connerie !