Voila la suite : PDV MiHi L'homme qui sauvait les dinosaures :Je me suis assise sur mon lit le sac encore sur le dos et j'ai fixé mon poster de Jurassic park. Il m'aide toujours a réfléchir, y'en a c'est la cigarette ou un massage moi c'est Jurassic park ! Je fais quoi ? Je dois prendre mon temps pour arriver pile quand ma sœur et mon père sortent du bâtiment, ou même qu'ils m'attendent un peu a l'extérieur. Ça prend vingt minutes pour y aller en bus, après elle va bien prendre dix minutes avant de sortir de l'agence avec mon père donc ça nous donne 40 minutes. Je me laisse dix minutes de plus au cas ou, donc cinquante minutes... Je pars donc dans une demi heure. Voilà je pense que ça ira. Rah d'habitude on se retrouve toujours au restaurant. Pourquoi il faut que désormais on se retrouve a l'agence ? J'ai rien a y faire moi dans ce lieu remplis de gens bizarre qui se donne des faux airs de rebelles. Je suis pas faite pour ces lieux là, si j'y pénètre je pense que l'univers sera chamboulé. Mon cœur bat a cent a l'heure rien que d'y penser, si je croise quelqu'un de connu ou si mon père me présente a quelqu'un je pense devenir molécule. Nouvelle supposition pour expliquer la fin des dinosaures : ils sont tous allé a la FnC.
Je me suis levé et Raptor entra en poussant ma porte et me regarda en bougeant la queue.
« Quoi ? Demandais je en retirant enfin mon sac. Sourit pas comme ça toi ! J'aimerai bien t'y voir ! T'as bien de la chance, tu ne quittes jamais la maison. » Je lui ai lancé mon gilet sur la tête et il partir en courant. J'ai enfilé la robe que ma mère m'a dit de mettre et je suis allé trouver mon cadeaux.
Ma sœur adore me faire des cadeaux, depuis qu'elle est partit j'ai reçu l'intégrale de
Denver le dernier des dinosaures, des peluches, un teeshirt avec un diplodocus qui mange KFC et les chaussons viennent d'elle aussi. Les états unis sont bien plus prolifèrent en produits dérivé que la Corée. Ici on nous vend des nounours en forme de sushi mais pour en trouver un en forme de dino ont peut toujours se gratter.
Le sac de ma sœur était remplis de vêtement, sous vêtement qui rien qu'en les touchant on sent qu'ils ont couté bonbon et un paquet bleu clair avec un nœud blanc. C'est lourd, ça ressemble a un livre. Je me suis assise sur son lit et j'ai déchiré le paquet en battant des jambes. C'est bien un livre... OMO ! J'ai sentit les larmes me monter aux yeux, c'est le catalogue de l'exposition sur les sauropodes diplodocidé qui a eu lieu au musée d'histoire naturelle de New York, j'avais lut des comptes rendu sur internet. Il est encore enpacté, je vais jamais oser l'ouvrir... Il sent bon le livre neuf et il y a encore le prix que ma sœur a prix soin de couvrir d'un trait de feutre noir. Il fait tout sage dans sa pochette plastique. Je veux voir les pages mais si je l'ouvre après finit l'impression d'avoir un trésor devant les yeux, j'aurai vu je ne serai donc plus surprise. Ou alors je regarde que les premiers pages, la suite ce soir ! J'ai retiré le plastique et quand j'ai ouvert la couverture ma mère poussa la porte.
« Mi Hi ! Tu vas être en retard !
-Maman regarde ! » Je lui ai montré le bouquin en sautant du lit.
« C'est un livre ? » Je me demande bien ce que ça pourrait être d'autre pour elle mais j'ai acquiescé sans faire de remarque.
« C'est sur les diplodocidés, il n'y avait jamais eu d'exposition si précise sur les diplodocidés avant celle ci ! Ce qui est stupide, le public préfère toujours les carnivores aux herbivores. Sans doute car ils leur fond peur mais sur un plan scientifique les sauropodes sont bien plus important... » Ma mère vint me passer la main dans le dos pour me pousser en dehors de la chambre.
« Je peux l'amener avec moi ? Demandais je.
-Le livre ? C'est le tien, tu en fais ce que tu veux, mais l’abime pas au restaurant et ne le regarde pas trop, parle un peu a ton père... Car je te connais, je t'ai même faite ! » J'ai serré le bouquin contre ma poitrine et on descendit.
C'est débile, vraiment débile. Pourquoi je devrai me forcer a trouver intéressant la vie de mon père et laisser de coté mon livre hein ? Franchement ? Si je peux échapper a la discussion de mon père sur le marché de la K-Pop en Thaïlande en lisant mon livre j'en serai la plus heureuse. Franchement qui ça intéresse ? Je ne comprend pas tout mes camarades de classes qui s’enthousiasment dès qu'un chanteur tweet même si c'est pour dire ''il fait beaux aujourd'hui''. A chaque fois c'est comme si eux même ne s'en était pas rendu compte, comme si sans lui il serait passé a coté d'une information capitale et après on a le droit a des discussions du type : ''C'est vrai qu'il fait beau ! Il a raison. Je n'avais même pas remarqué. Tu crois qu'il porte un marcel ?'' Nan mais franchement ! Je ne comprend pas ce que cela leur apporte, alors que la science ça c'est quelque chose de capital ! Mamie a raison, la jeunesse perd de vue les vrais choses.
A deux rues de l'agence j'ai ralentis, je suis en avance, ma mère m'a presque m'y dehors. J'ai joué toutes mes cartes pour retarder le départ, je suis allé au toilette, allé boire un verre d'eau, retourné au toilette puisque j'avais but mais elle finis par dire : « Quand on fait trop souvent pipi on devient incontinent plus rapidement. » Ma mère est une ancienne infirmière maintenant elle aide les personnes âgées du quartier alors elle s'y connait je pense pas mal en incontinence.
La rue de l'agence est très calme bizarrement, ça me fait un peu peur. Vous savez comme dans ces films ou on pense que l’héroïne est sauve car il n'y a personne autour mais qu'en faite on lui a tendu un piège. Le silence c'est jamais bon ! Je me suis arrêter a dix mettre de l'entrée et j'ai penché la tête pour essayer d'apercevoir quelque chose d'ici mais je vois rien. Ma sœur n'a pas l'air d'être sortit. J'aime pas cette rue, elle est bizarre, elle paraît plus sombre que les autres et il n'y a même pas de fleures aux balcons. Je me suis avancé, un pas : une pause. Et ça jusqu'à arrivé a trois mettre du bâtiment, ça a bien dut me prendre cinq minutes. Sur le mur en brique était écrit le nom de l'agence. Ce symbole je le connais bien, cette plaque aussi, j'étais la quand on la posé sur ce mur. Mon père m'avait pris dans ses bras et m'avait dit ''Regarde, c'est le rêve de ton père !''. Un ans après il divorçait de ma mère et nous versait une pension. Joli rêve !
J'ai serré mon livre et j'ai levé la tête, ça va bien se passer, y'a l'air d'avoir personne, je vais pas mourir. Dans dix minutes je serai au restaurant loin de ce lieu. J'ai acquiescer : « C'est qu'un bâtiment ! Tu vas pas avoir peur d'un bâtiment MiHi ! Sois forte ! »
La porte d'entré coulissa, j'ai penché la tête pour apercevoir ma sœur mais ce fut un jeune type avec les cheveux d'une couleur étrange mis violine mis noir et un pantalon noir a rayure violette qui s'étira au soleil en poussant un son assez bizarre et pas très discret. Il passa la rue du regard et finit sur moi. Mon dieu ! J'ai mis mon livre devant mes yeux et je me suis planqué derrière le muret. Et voilà et voilà, quelqu'un m'a vu. Il est bizarre en plus. J'aurai pas dut venir, j'aurai pas dut ! Mon cœur s’accéléra et je l'entendis descendre les marches avant de s'arrêter et la porte coulissante s'ouvrit a nouveau.
« J'ai faim ! Dit quelqu'un.
-T'as toujours faim ! Dit un autre.
-Voilà bien pourquoi j'ai faim aussi maintenant ! Expliqua le premier.» Ils ne dirent plus rien et descendirent les marches ensemble. Je me suis alors collé au mur en espérant avoir quelque gènes de caméléon. Le second était un brun un peu habillé plus formellement mais avec un étui de guitare sur le dos. Je ne vois d’ailleurs que son dos.
« Il est ou le van ? Demanda l'autre.
-A l'angle ! » Celui au pantalon a rayure partit en chantonnant et battant des bras comme un pingouin. Il chantait un truc du genre ''j'ai faim, j'ai faim, mangez moi !'' Vous comprenez pourquoi j'aime pas venir ici ? Ils sont pas comme nous !
J'ai collé mon livre a mon visage, comme une autruche j'ai l'impression qu'ainsi je suis caché. J'ai juste sortit les yeux pour voir ce qu'il faisait. Une voiture arriva au coin, le brun la regardait et semblait attendre un troisième énergumène. Il tourna la tête, gonfla ses joues et frappa ses cuisses nerveusement. C'est lui qui est nerveux ? Je pense détruire le muret a force de vouloir reculé. Il tourna alors d'un seul coup la tête vers moi, mon cœur fit un bon et j'ai immédiatement et stupidement traversé la rue pour fuir. En descendant du trottoir j'ai dérapé et je me suis rattrapé sur mes mains.
« Ca va mademoiselle ? Me demanda t'il. » Je me suis relevé et j'ai chercher mon livre des yeux, la voiture ce rapprocha quand j'ai vu mon livre en plein milieu de la route. Non, non non ! Je fais comment ? Le type bizarre me regarde encore et la voiture va bientôt écraser mon bouquin... Faite que le temps s'arrête ! Je dois le récupérer ! Je me suis avancé, la voiture était a trois mettre quand le mec a la guitare courut, ramassa mon livre juste devant elle et m'emporta contre le mur a l'opposé du bâtiment. La voiture cala, klaxonna et repartit.
« Tenez ! » Il essuya mon livre pour en retirer la poussière et fit pareil avec ses cheveux. Il a sauvé mon livre ? Il c'est jeté devant la voiture pour mon livre ? J'ai levé le regard et il me sourit, un splendide sourire comme ceux des héro dans ces mangas que l'on a gratuitement dans le métro.
« Il n'est pas abimé heureusement... ajouta t'il en me le tendant.
-Merci... dis je.
-Derien ! C'est un joli bouquin... » Mon dieu, il trouve mon livre joli... J'ai sourit et le rouge me monta au joue puis il me salua quand l'autre l'appela en râlant qu'il avait faim.
« Me voilà ! On attend pas Jaejin ? Demanda t'il en partant.
-Nan j'ai trop faim ! Dit l'autre.»
Alors dans cette agence il existe bien des hommes fréquentable. Il doit être unique. Le seul qui doit savoir l'importance exacte de ce livre. Il est même joli garçons. Je l'ai regardé s’éloigner le livre au bout de mes bras encore tendu. Il a sauvé mon livre. J'ai l'impression de ne plus toucher terre, qu'est ce qu'il m'arrive ? Il avait un sourire si sincère et mon livre n'as rien. Il s'est inquiété pour mon livre, lui dont je ne sais même pas le nom.
« OH ! Cria l'autre. JongHun tu te bouges, je vais me grignoter le bras si on mange pas rapidement.
-Grignote toi d'abord la langue, ça nous reposera ! »
Il s'appelle JongHun, JongHun le sauveur de dinosaures. JongHun l'homme qui aimait les dinosaures. J'arrive même plus a bouger, je ne regarde rien d'autre que son dos s'éloigner. Je ne suis plus là, je suis ailleurs voilà pourquoi j'ai pas vu que la porte d'entré s'ouvrit a nouveau...