Un autre PDV je m'arrête là pour vous demander, j'hésite entre écrire un PDV Mihi ou Bokie... Alors ? :P
PDV JonghunÊtre Leader ça a de bon coté mais étrangement je me souviens souvent des mauvais. Comme passer une heure a la pharmacie pour une pauvre boite de médicament. Jaejin m'a demandé d'y passer et j’ai pas osé dire non. Si vous voyez sa tête et puis il est en plus d'une humeur exécrable. En faite aller a la pharmacie m'a surtout permis de le fuir quelque temps.
Le soleil est pile au zénith, il doit être midi ou plus. Les gens se dépêchent sur les trottoirs ombragé, de l'autre coté de la rue personne. J'ai choisis le trottoir ensoleillé comme ça je n'ai pas a baissé trop la tête pour passé inaperçu. J'ai marché le long des magasins en regardant les vitrines sans réel attention jusqu'à tomber sur un magasin de vieux vinyle. Il y en a de plus en plus, des vinyles d'occasion vendu assez cher, certain de ses magasins font même bar ou café. Celui ci paraît plus vieux que les autres, la vitrine n'est pas vraiment attirante mais un vieux vinyle de Clapton attira mon attention. Je me suis collé a la vitre et j'ai regardé a l’intérieur avant de la voir. C'est dingue comme cette ville est moins grande que l'on ne dit.
Elle était près d'un tourne disque, le casque sur les oreilles et tenait les coussins avec ses mains. Elle avait le regard dans le vague et regardait le disque tourner devant elle. Encore là en dirait un simple poupée. Je rentre ou non ? J'ai rien a lui dire, mais je voulais m'excuser pour hier.
J'ai poussé la porte vitré et le carillon retentis. Le vendeur leva la tête vers moi, ainsi qu'un client mais Menma non. Elle pencha la tête a droite et soupira avant de regarder la pochette du CD. D'ici je ne voyait pas ce qu'elle écoutait, alors tranquillement j'ai fait le tour de la rangée et je me suis posé dans son dos, j'ai fait semblant de regarder des CD tout en passant des regards par dessus mon épaule. Je ne sais pas comment l'aborder, jouer l'effet de surprise, venir lui parler comme un ami ou juste sourire gentiment. Je l'ai vu de l’extérieur alors si je ne pense pas pouvoir jouer l'effet de surprise très bien, et puis on est pas vraiment ami alors je me vois pas lui parler comme si de rien n'était. Rah j'en ai aucune idée, je suis toujours nul pour faire le premier pas. Toujours.
Elle portait une robe bleu avec un col rond qui se termine sur le bord de ses épaules. Elle a attaché ses cheveux aujourd'hui en un chignon haut, juste quelques mèches lui caressent la nuque. Elle avait sur son épaule la lanière de son sac qu'elle tenait devant elle et a son coude plié un sac en papier avec écrit ''papeterie''. Elle passa sa main contre sa nuque et joua a enroulé le fil du casque autour de ses doigts avant de glisser le bout de ses doigts tout au long du fil et de finir contre le tourne disque. Je suivais ses doigts du regard et regardait l’arrière de sa nuque. J'ai secoué la tête pour me réveiller et je me suis décidé. J'ai d'abord raclé ma gorge avant de poser ma main sur son épaule droite. Là elle sursauta et cria avant de se retourner d'une traite. Le cable du casque se tira et se débrancha. La musique envahit tout le magasin, tout le monde nous regarda mais elle me fixait surprise de me voir. Elle eu comme un éclair de compréhension et se retourna vers le CD.
« Mince, Mince !! rouspétait elle. Comment on éteint ça ? Désolé... Désolé !
-Attendez ! Dis je en me plaçant a sa droite. » Les gens nous regardaient de plus en plus ce qui ne m'aidait pas a me sentir a l'aise. La musique était un vieux CD des Beatles pas si connu que ça. Elle se pinça les lèvres et appuya sur tous les boutons avant de poser la main sur le Vinyle qui tournait.
«Nan ! Dis je. Ça risque de l’endommager. » J'ai pris sa main et j'ai appuyé sur STOP. Le Vinyle ralentis avant de s'arrêter complètement. Je riais et je l'ai regardé, elle ne souriait même pas, elle fixait sa main encore tenu par la mienne. On s'échangea un long regard et j'ai lâché brusquement ce qui fit tombé le couvercle en plastique transparent du tourne disque sur le bout de nos doigts. On grimaça de douleur en même temps et je l'ai relevé.
« Désolé. Dis je. » Menma serra sa main avant de rire. Il y eu un silence, elle regardait ses doigts et les frottaient pour faire disparaître la douleur. Elle retira son casque gêné de ne pas l'avoir fait plus tot et me sourit. Mon cœur vibra un peu.
« Vous l'achetez ? Demandais je en regardant le CD toujours dans le tourne disque.
-Non.
-Vous n'aimez pas ?
-Si, mais je crois qu'il ne veut pas que je l'achète.
-Qui ça ?
-Le tourne disque ! » Elle posa le disque et j'ai ris sans vraiment savoir si elle avait dis ça en rigolant ou si vraiment elle pensait que cette machine refusait qu'elle l'achète. Elle ouvrit le couvercle et rangea le vinyle dans sa pochette avant de la remettre dans le bac. Un homme d'une trentaine d'année vint en face de nous et demanda : « Alors ? » Menma fit non de la tête en regardant les autres pochettes. Le vendeur haussa les épaules et repartit.
« Vous venez souvent ? Demandais je.
-Ici ? Non, je suis rentré a cause du pingouin.
-Pardon ? » J'ai sourit et elle ajouta : « Sur la porte, le Pingouin qui dit ''Entrez''.
-Vous êtes entrez a cause du Pingouin ?
-J'aime bien les pingouin. » J'ai ris et elle sourit avant de se déplacer vers l'autre coté du rayon. Elle est vraiment bizarre. J'ai regardé la porte, il y avait bien un pingouin bleu sur la vitre avec une guitare devant lui. J'ai fait le tour du magasin des yeux et je suis tombé sur le vendeur qui regardait Menma en souriant. Bizarrement ça ne m'a pas plus alors je me suis rapproché d'elle et il tourna le regard.
« Et vous ? Me demanda t'elle.
-Moi quoi ?
-Pourquoi vous êtes rentrez ?
-Euh... Le pingouin aussi sans doute. Et une pochette en vitrine.
-La quelle ?
-Clapton.
-C'était donc bien ça ! Me dit elle en me pointant du doigt et en montant la voie. Dans l'ascenseur, c'était bien ça non ?
-Eh bien... » Elle posa les pochettes qu'elle avait dans les mains et partit au fond du magasin rapidement. J'ai suivit lentement, parfois elle fait un peu peur. Elle chercha dans les bacs avant de sourire et de me tendre une pochette.
« Lui non ? » Je lui ai pris des mains et elle avait raison, j’écoutai ce titre là quand j'étais dans l'ascenseur. Elle me sourit contente d'elle. Comment elle sait ? Comment elle fait ? Ses yeux brillaient et elle respira fortement avant de regarder les autres bacs a droite. Moi je restait sans voix.
« Comment vous savez ? Demandais je.
-Mon père, dit elle. Mon père aime bien, il écoutait ça quand j'étais enfant, avec ma... » Elle se tue alors d'un seul coup et sachant qu'elle était sans doute mal a l'aise de parler de son enfant j'ai sourit et dit : « Je vois. J'aime bien aussi.
-Mon père vous aimerait je pense. Il dit toujours que les jeunes générations oublient leur classique et que c'est stupide car il faut connaître les classiques pour appréciez leur descendants. Mon père aime vraiment la musique mais est pas très bon musicien. » Elle sourit et continua a chercher sans réel but.
« Il... Vous habitez toujours chez vos parents ? Demandais je.
-Ils sont mort, alors non. J'ai quitté le Japon. » Tout ça je le sais déjà mais je faisait mine d'être surpris. Je ne sais pas pourquoi je demande a nouveau, peut être pour vérifier ou juste pour l'entendre de sa bouche, que je paraisse moins cinglé a connaître tout ça sans qu'elle me l'ai dit. C'est étonnant comment elle parle de son père au présent.
« Vous achetez quelque chose ? Me demanda t'elle.
-Non.
-Moi non plus, je reviendrais... Il faudrait déjà que j'ai une platine pour acheter des vinyles non ? On sort ? » Le ''on'' qu'elle venait d'utiliser me fit sourire a l'intérieur et j'ai acquiescé.
Dehors elle regarda le ciel et fit tourner son sac en papier. A l’intérieur du magasin le vendeur la fixait encore, a moitié collant celui là. Elle se tourna vers la vitrine et le salua, c'est la première fois qu'elle vient et elle le salue deux fois ?
« Qu'est ce que c'est? Me demanda t'elle en pointant mon sac de pharmacie des yeux. Vous êtes malade ?
-Non, non, c'est pour un ami. Lui est assez malade.
-Le pauvre, malade au mois de mai.
-Et vous ? » elle regarda son propre sac et l'ouvrit avant de sourire. « Un carnet. Dit elle. Juste un carnet. » Je me suis sentit d'un seul coup très coupable. « Pour écrire quoi ? Demandais je.
-Tout et rien, j'en avais un mais... On me l'a pris, et je ne pense pas le récupérer alors j'en ai acheter un autre. Il faudra mieux que je cache celui là. » Elle haussa les épaules et sourit. Dans ma tête je visionnait son carnet au fond de mon sac et je me suis sentit comme une sous merde.
« On vous l'a prit ? Demandais je.
-Oui. Je pensais le récupérer mais ça m'attire trop de problème alors je repars de neuf. Qu'elle en face ce qu'elle veut, chuchota t'elle avant de regarder autour. » Génial je fais comment maintenant, je le sort comme si de rien n'étais avec un sourire ? Je suis dans la merde. J'aurai dut lui rendre plus tôt, maintenant si je lui rend je passe pour un vrai salaud. Elle me regarda alors dans les yeux en fronçant les sourcils et en se pinçant les lèvres. Le soleil faisait briller son fard a joue et le sachet en plastique glissait contre le bord de sa jupe. Elle commença une phrase avant de secouer la tête et de regarder la route. Deux voitures passèrent et elle fit comme un petit saut avant d'ouvrir son sac et de chercher quelque chose au fond.
« J'ai vos... dit elle. Vos... Rah elles sont où ? Je les ai attendez ! » Elle continua a chercher jusqu'à s'accroupir en plein milieu du trottoir. Les passant nous regardaient curieux et j'ai baissé la tête.
« Vous cherchez quoi ?
-Vos clefs !
-Mes clefs ?
-Oui, de base ball...
-D'ailleurs pour hier, je suis désolé de vous avoir lâché comme ça et... » Mon regard fut attiré par une personne, de l'autre coté de la rue. J'ai relevé la tête et Bomi était là. Cette ville est vraiment minuscule. Elle souriait et se retourna vers un homme, de bien trente ans avec une veste de costume bleu foncé, un pantalon gris clair et les cheveux parfaitement coiffé. Il portait une paire de lunette qui laissait seulement apercevoir son front dégagé et son menton pas rasé. Il lui pris le poignet et la serra contre lui. C'est donc lui ? Plus il souriait, plus elle souriait plus la colère montait, jusqu'à serrer le paquet de médicament si fort que mes ongles passèrent a travers le papier. Ils s’arrêtèrent en face de nous, au niveau du passage piéton et il l'embrassa sur le front. De l'avoir devant moi, de voir enfin son visage et de voir qu'elle souriait me fit me sentir encore plus stupide et misérable. Ça me pris quelques secondes avant de comprendre qu'il ne fallait surtout pas qu'ils me voient ici. Il ne faut pas qu'elle me voit misérable, tout seul a admirer a quel point ils s'aiment. J'ai regardé autour et j'ai vu Menma se relevé. Je dis quoi ? Je dois partir mais j'ai pas encore envie de la planté ici.
« Voilà ! Me dit elle en me tendant le trousseau. » J'ai regardé vers Bomi qui me fixait désormais gêné. Elle regarda son compagnon avant de sourire nerveuse. Elle va encore avoir pitié de moi. Merde je fais quoi ? Je fais quoi ? Je dois trouver un truc et vite ! J'ai regardé Menma qui regardait a son tour Bomi. Elle tourna le regard vers moi et j'ai pris sa main ou elle tenait les clefs, j'ai passé mes doigts dans les siens et je l'ai tiré quand le feu passa au vert. Menma me regardait surprise et on passa a droite de Bomi et de son copain sans que je pose un regard sur elle. Bomi elle me regarda, tourna même la tête quand on était dans leur dos et semblait surprise. Je lui ai dit que j'avais quelqu'un, je lui ai dit, même si je ne fais que semblant. Quand on arriva de l'autre coté du passage piéton j'étais content de moi, j'étais un salaud content de moi.