PDV BokieJe ne sais pas si j'ai rêvé ou non, c'est une des soirées les plus étranges que j'ai connu. Tout d'abord je trouve ma sœur, ma sœur, sur devant la porte a deux doigts d'embrasser un type. Je veux dire, MA sœur embrassant un garçons, avoué que c'est étrange et ensuite ça.
Quand elle est allé se coucher je me suis fais un café, je pensais pas dormir avant longtemps, je pensais même pas dormir du tout. Je stress pour plein de choses, mon amie de New York m'a dit que le détenteur du poste allait être proclamer d'ici peu alors je stress un peu. Mais ce qui m'énerve le plus c'est dès que je ferme les yeux je pense a lui. Connerie qu'est le sommeil, dormir ça va, c'est juste avant et juste après le problème. On a les pensées si libre que n'importe quoi nous passe par la tête, et encore lui ce n'est pas n'importe quoi voilà ce qui rend le problème encore plus problématique.
Alors je voulais me remplir de café et regarder la Télévision jusqu'au matin, enregistrer des documentaires pour ma sœur en zappant entre les chaînes scientifiques et les Télé-achat. Juste quand j'ai finis de boire mon café on frappa a la porte, ma sœur c'était peut être encore enfuit sans que je le sache. A ce moment là je pensais fortement a grillager sa fenêtre de chambre.
Il ressemblait a un chien abandonné qui aurait beaucoup but. Quand la porte s'ouvrit et qu'il leva les yeux sur moi tous ces foutus pensées revinrent et mon cœur, stupide cœur fit un bon. Je crois même avoir souri.
J'aurai aimé le foutre dehors, j'aurai été la vrai moi je l'aurai foutu dehors au moment même ou il serait entré. Non, je lui aurait juste refermé la porte au nez mais j'ai rien put faire a part encore le laisser gagner. Il puait l'alcool, goûtait l'alcool, il avait les yeux tristes et n'avait pas l'air de savoir lui même ce qu'il foutait là. Je pouvais rien faire, j'étais aussi stupide que ces gamines qui s'extasie devant un chiot trempé et qui décide de l'adopter sans l'accord de leur parent. Alors je me suis occupé de lui car ça m'étais impossible de le laisser repartir, impossible. Vous auriez vu sa tête et son regard et quand il m'a enlacer au milieu de la cuisine. Mon corps se réchauffa d'un seul coup, je m’obligeais a ne pas bouger alors que j'avais envie de le serrer aussi. Je commence a avoir envie de le serrer même quand il put l'alcool, pas juste car j'ai envie de lui mais car... Car j'ai besoin de le faire. C'est moi ou tout ça me conduit a ma perte ?
Je ne l'avais pas vu depuis trois jours, aucune nouvelle, rien, il me manquait a en rêver la nuit et il me revient ruisselant une nuit d'orage et se jette dans mes bras. Avouer que plus dramatique et romanesque y'a pas.
Je crois avoir entendu le postier mais c'est pas ça qui m'a vraiment réveillé. Des doigts passèrent sur mon front et on m'embrassa les lèvres alors j'ai ouvert les yeux. Il me souriait, ce con encore sur mon canapé me souriait. J'ai relevé la tête, je m'étais endormit assise au sol, la tête sur le coussin devant la sienne. Je ne sais pas quand je me suis endormit, moi qui voulait le mettre dehors dans la nuit, il fait déjà jours.
« Bonjour, me dit il. » J'ai sourit avant d'être assez réveiller pour arrêter ma connerie.
« Qu'est ce que tu fais encore là ? Demandais je.
-Je viens de me réveiller, et tu dormais aussi alors... » Je me suis reculé et j'ai passé ma main dans mes cheveux. Dans ma tête je me répétais ''Et merde ! Et merde comment je vais me sortir de ce merdier !''.
« Lève toi, ma mère va se lever, ou pire ma sœur ! Lève toi et rentre chez toi !! »
Je suis allé direct me faire un café, et bien sur comme tout mec il pris bien trois minutes a se lever du canapé. Un fois debout je me suis énervé sur le bouton de la machine a expresso. Tout mes nerfs et mon stress sur un stupide bouton. Je suis sur qu'il n'a pas oublié vu comment il me regarde, je suis sur qu'il s'en souviens parfaitement mais j'ai encore l'espoir que l'alcool fait des miracles sur la mémoire. J'étais dos a lui et j’espérais fortement qu'il passe a la vitesse supérieur et qu'il s'en aille comme si rien, rien ne c’était passé mais il arriva dans mon dos et commença a passer ses mains autour de ma taille. Je pourrais rien faire d'autre que moi faire genre que j'avais oublier.
« Tu fais quoi ? Demandais je en souriant. » Il s'arrêta net et sourit embrassé.
« C'est pas par ce que tu dors sur le canapé que je te fais des biscottes beurré et un café !
-Je veux pas de café et suis pas fana des biscottes mais... » Il sourit et s'approcha a nouveau alors j'ai encore demandé : « Tu fais quoi ?
-Comment ça je fais quoi ? Me demanda t'il en montant la voie.
-Tu vas réveiller ma sœur...
-Hier, enfin cette nuit quand je t'ai dit...
-QUOI ? Quoi t'as dit quoi ? Tu racontais n'importe quoi hier... » Il me fixa dans les yeux et eu un rire défensif avant de se retourné vers la porte. Moi j'ai serré le bord du meuble derrière moi et j'ai écouter la machine a café ronronné. Je suis une vrai salope.
« Mais hier tu as dit... me dit il.
-J'ai rien dit du tout ! Rentre chez toi tu veux ? Hein ? » Je lui ai sourit et il pris sa veste énervé avant d'ouvrir la porte d'entré, de patienter quelques instant comme si il hésitait et de partir en claquant derrière lui. J'ai entendu ses pas sur les marches, le portail grincer et plus rien. Je suis resté planté là, a me faire les ongles dans le bois et a me refaire la scène en boucle.
Cette nuit après s'être allongé sur le canapé et il m'a regardé amoureusement, je sais maintenant que ses regards là son des regards d'amoureux. Avant j'avais des doutes mais je préférai ne pas y penser. Il me fixait et je crois aussi l'avoir regardé de la façons dont il me fixait, en y ajoutant sentiment et douceur. J'ai eu la stupidité d'avouer qu'il m'avait manqué et il a de suite dit : « Je t'aime... » Il n'a pas dit « Je t’apprécie » ou « Je t'aime bien. » non il a dit les mots, ceux que personne ne m'a encore dit a part ma sœur et ma mère et ce type bizarre un jour dans le métro. La première chose que j'ai fait c'est baisser les yeux pour ne plus voir son regard et dans ma tête c'était comme une roulette russe. Tout allait dépendre de ce que j'allais dire. J'ai relevé la tête et mon cœur fut comme un énorme marshmallow mais malgré ça j'ai gardé un peu de mon sang froid habituel et j'ai répondu : « Très bien mais dors maintenant ! » Il a donc sourit et a fermé les yeux.
J'aurai vraiment pensé qu'il allait oublier, je n'ai rien promis, j'ai juste dis que c'était très bien alors bien sur ce matin il a dut croire que... je ne sais pas, que j'avais acquiescé. Mais je ne l'ai pas fait, j'ai juste fuit sans fuir vraiment car hier quand il me l'a dit, au fond j'étais heureuse, vraiment heureuse.
« Bon...jour ! » J'ai sursauté et ma sœur pris un bol dans le placard a ma droite. Elle me regarda du coin de l’œil avant d'ouvrir le frigo.
« Déjà debout ? Demandais je.
-Il est 7 heure, et j'ai entendu la porte c'était toi ?
-Euh... oui. Le chien ! » Elle me regarda dans les yeux, fronça les sourcils et ajouta : « J'y crois pas ! Le coup du chien, j'y crois pas. Mais je vais rien dire vu hier... » Vrai elle a rien a dire, je ne pense pas que Maman serai ravie de savoir qu'elle fricote a minuit et demi. Même si je ne pense pas la dénoncer, je sais qu'elle aimerait aussi que je ne la cherche pas mais ça, si elle crois que je vais abandonner elle se fout le doigt dans l’œil. Son excursion m'intrigue !
PDV Mihi Ça se voit qu'elle a envie de m’emmerder. Juste a son regard et a s’asseoir juste en face de moi. Elle me lance des regards amusés et attend sans doute que j'ai finis mon bol pour se jeter sur moi. J'ai pris tout mon temps mais je suis quand même arrivé assez rapidement a la dernière céréales. Une fois mangé elle dit : « Et il vient a la remise du prix ?
-Qui ça ? Demandais en buvant mon lait.
-Le veilleur de nuit. Ton Roméo...
-Je veux bien tes sarcasmes mais au moins fait les bien, Roméo est monté a un balcon, il n'est pas resté sous une porte.
-AH alors tu avoue !!!
-J'avoue rien du tout. Tu as mal vu !
-J'ai mal vu ? » Je me suis levé et je me suis empressé de remonter en haut mais elle me suivit de près. J'ai donc accélérer jusqu'à courir jusque dans la salle de bain et de m'enfermer. Elle s'arrêta derrière la porte et dit : « Ceux qui fuit sont toujours ceux qui ont quelque chose a se reprocher !
-Faites moins de bruit, vous allez réveiller les voisins, dit notre mère du couloir.
-C'est pas moi, c'est Mihi ! Lui répondit ma sœur. Elle s'enfuit !
-Je m’enfuis pas ! Dis je.
-Allez, raconte !!
-Pourquoi tu me cherches ce matin ?
-Ça me change les idées ! » J'ai soupiré et ouvert le robinet. Dans la glace j'ai vu Z toujours dans la baignoire, pas parfaitement propre qui me fixait. J'ai retiré mon tee-shirt et je me suis sentit observé alors je lui ai caché les yeux. Je deviens dingue, j'ai l'impression que grâce a cette peluche Jaejin pourrais me voir. Ma sœur frappa a la porte : « Je suis ta sœur tu peux me dire !
-Mais j'ai RIEN a dire !!
-Je l'aime bien ce type moi. Je l'ai vu que deux fois, et les deux je suis tombé au mauvais moment. Je me déteste parfois...
-Y'a pas de mauvais moment !
-Il allait t'embrasser, me chuchota t'elle.
-Il allait rien embrasser du tout ! » Ma sœur soupira avant d'ajouter : « Tu es aveugle ma pauvre sœur ! On est pas tous des dinosaures ! Moi ce qui m'intrigue c'est pas ce que lui faisait mais ce que toi tu ne faisais pas !
-Je faisais pas quoi ? M'énervais je.
-Tu faisais rien ! Voilà, tu ne t'es pas enfuit, alors avoue qu'au fond tu aurais aimé que je n'arrive pas ! »
Elle tapota la porte en rythme avant de partir vers l'escalier et d'appeler ma mère plusieurs fois. Les grandes sœurs sont toujours chiante, mais elle, elle bat des records. J'attendais rien du tout, si j'ai pas bougé c'est par ce que... Par ce que... Je pouvais pas ! Voilà ! Ou elle cherche des problèmes ou il y en a pas ?
Mon reflet paraissait pas si sur de lui, et Z sous sa serviette avait l'air de se foutre de moi. Si ma sœur ne serait vraiment pas arrivé, il m'aurait pas embrassé quand même si ? Enfin il l'a déjà fait une fois d'accord mais pourquoi recommencer ?
Mais ma sœur a raison, la question est pourquoi j'ai pas bougé, pourquoi j'ai pas dormit cette nuit et pourquoi j'ai se regard attendrit ? Rah et puis zut, je ne dois pas me soucier de ça. Aujourd'hui c'est le remise du prix, avant j'ai court de math et d'histoire, donc j'ai pas le temps de penser a ce genre de chose. Je me suis lavé et habillé, quand j'ai rouvert la porte ma sœur m'attendait devant la mienne.
Je me suis avancé l'air énervé et elle sourit :
« Tu veux que je vienne ? Me demanda t'elle. A la remise.
-Non, c'est bon.
-Maman peut pas, et puis moi ça me fait plaisir de...
-Non, je t'ai dis que c'est bon !
-Il vient avoue ! » Elle rigola et je l'ai poussé pour pouvoir entrer. « Avoue, c'est pour ça que tu veux pas que je vienne. Hein ?
-Unnie ?
-Oui !
-Lâche moi, ou je dis a maman qu'un type est partit de la maison un peu avant 7 heure ! » Elle cessa de suite de sourire et bégaya : « Tu-tu l'a v-vu ?
-Oui et c'était pas le postier !
-Garde ça pour toi tu veux ! » Elle semblait d'un seul coup vraiment sérieuse, je me suis sentit bête de lui renvoyer ça au visage.
« Dit rien a maman d'accord !
-Oui.. Oui d'accord !
-Merci. » Elle se retourna avant de dire : « Mais si il vient comme je le présume, ton Roméo, sache que je ne serai pas là pour couper au bon ou mauvais moment. Ça, ça dépend de toi! » Elle me sourit et partit en chantonnant. Je me suis retrouvé toute seul, la poignée de la porte dans la main a regarder ma sœur descendre les marches. Mon cœur commença a s’accélérer et j'ai commencé a stresser. Elle ne sera pas là, on sera tout seul, enfin y'aura d'autre gens mais après on pourras être tout seul et donc il pourrait bien recommencer. Je veux qu'il vienne, je veux vraiment qu'il vienne mais est ce que j'ai envie de me retrouver toute seule avec lui ? Hier soir c'était bien, vraiment bien. Mon cœur bat la chamade, je stress mais je n'ai pas non plus peur de le voir. Je ne me comprend strictement rien. Rien du tout. La seule chose que je sais c'est que j'ai envie de le voir, vraiment envie de le voir, tellement que je suis plus stressé par ça que par la remise du prix lui même.